"Ishtar, se levant de sa couche écarlate
Secouait ses cheveux et riait."
Oui, je sais : Le Peuple de la mer est le second volume de la trilogie Le cycle du Latium. Non, je n'ai pas complètement perdu la tête (c'est plutôt l'éditeur ...) et je sais toujours me servir de la fonction calendrier de mon blog. Tout va bien, je vous rassure...
Mais comme dans cette trilogie, Le Peuple de la Mer se passe avant Le Phénix Vert et La Dame des abeilles, et que, de plus, ces deux derniers volumes forment un cadre cohérent, duquel Le Peuple de la Mer se détache , il m'a semblé plus logique de le chroniquer en premier. Je l'eu su, je l'aurions p'têt même lu en premier (ça m'aurait évité un moment de panique sur le bateau, entre le volume I et le volume II, en me demandant si je savais encore compter ...).
Le cycle du Latium raconte l'histoire de la fondation de Rome et Le Peuple de la mer s'attache particulièrement à un événement particulier du voyage d'Enée : son arrêt à Carthage et sa relation avec Didon. Thomas B. Swann se pose plus particulièrement la question du suicide de Didon : pourquoi met-elle fin à ses jours ? Est-ce réellement par amour pour Enée ? Ou la cause en est plus profonde, remontant à la fondation même de la Ville ?
L'histoire est plus particulièrement tournée vers Ascagne, fils d'Enée, un adorable petit garçon, qui s'éveille tout doucement à la sexualité, dont sa connaissance est quelque peu perturbée par l'entourage de marins qu'il subit depuis sa plus tendre enfance.
C'est un roman assez tendre, qui n'est pas terminé, malheureusement : il manque encore un peu de polissage. Entre le conte pour enfant, et le récit initiatique, la légende et le portrait de femme (Didon, qui m'a bouleversée), il manque un peu de cohérence, mais certainement pas de charme.
Lu dans le cadre du défi Mythes et Légendes
L'instant CLAP : lu sur le bateau, entre Sein et Audierne !