Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 00:00

silmarillion-contes"Et dans les parages de ce lieu, sur les versants marins et loin à l'intérieur des terres, poussaient les arbres odorants aux vertes feuilles persistantes, que les Eldars avaient apportés de l'Ouest."

J'ai poursuivi mon voyage en Terre du Milieu avec la suite des Contes et légendes inachevées, celles se passant au Second âge.

La première (et plus importante partie) se déroule à Numenor, dans ce peuple d'humains qui cèdera à l'influence de Sauron. Après une longue et poétique description de l'Île, de ses cinq pointes aux climats et aux écosystèmes différents, Tolkien entre dans le vif du sujet, l'histoire d'Aladarion.

C'est un beau jeune homme : "un homme de haute stature, fort et vigoureux d'esprit comme de corps, blond de cheveux comme sa mère, prompt au rire et de coeur généreux, mais plus fier encore que son père, et jaloux de sa liberté."

Hélas, ce jeune homme a une passion et une malédiction : la Mer. Tout jeune, son grand-père maternel lui a appris à naviguer, et la mer est devenue comme une amante, qu'il ne peut plus quitter... Difficile amour pour un jeune homme promis à la charge royale.

Ce récit raconte avec beaucoup de tendresse et d'intelligence les difficultés qui naissent de cette passion. Car Aldarion est coupable et dans sa folie oublie tout : famille, responsabilité, et une épouse qui ne lui pardonnera pas. Mais Aldarion est dans le juste et le bon, car en s'éloignant de son île, en se mêlant à la Terre du Milieu, il va construire des comptoirs, entamer une alliance avec les elfes, et se préparer à combattre Sauron.

C'est un conte que j'ai beaucoup aimé, loin de tout manichéisme... Et les conséquences de la passion d'Aldarion, et de la colère de sa femme, vont être très lourdes, commençant à tâcher la lignée des numénoréens...

 

"Trop tard, elle se rappela les paroles de sa mère, il y a bien longtemps, et elle vit en Aldarion quelque chose d'imposant, qui ne pouvait se domestiquer, animé d'une volonté implacable plus dangereuse encore lorsqu'elle agissait à froid."

 

Puis Tolkien poursuit avec la description de la lignée des rois de Numenor, et des changements de législation (et d'espérance de vie) qui se produisent au fur et à mesure du temps. Ce qui pourrait sembler très rébarbatif (et passablement ennuyeux) apporte au contraire une profondeur temporelle, une solidité, qui fait la force du monde de Tolkien, et manque souvent aux autres séries de fantasy.

 

Enfin, on arrive à ce qui aurait pu être ma partie préférée : l'histoire de Galadriel et de Celeborn. Malheureusement, cette partie est à peine ébauchée : on comprend bien que ce sont ici des Contes et Légendes inachevées ! Malgré tout, on devine dans les bouts de pages, et au fur à mesure des remaniements, une Galadriel bien plus puissante que celle décrite dans Le Seigneur des anneaux, et si sombre qu'on tremble a posteriori quand Frodo lui propose l'anneau... "A la place du Seigneur Ténébreux, vous établirez une Reine. Et je ne serai pas ténébreuse, mais belle et terrible comme le Matin et la Nuit. Belle comme la Mer et le Soleil et la Neige sur la Montagne ! Terrible comme la Tempête et l'Eclair ! Plus forte que les fondements de la terre. Tous m'aimeront et désespéreront !".

 

Lu dans le cadre du Middle Earth Challenge !

middleearthchallenge2.jpg

Partager cet article
Repost0
30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 15:37

Emily lance un Challenge New-York en littérature, dont le but consiste à lire le plus de romans se passant à New-York avant le 11 Novembre 2011 ! Sachant que j'ai déjà Bret Easton Ellis : American Psycho, et L'attrape-coeur de Salinger dans ma LAL, et que j'aimerais beaucoup découvrir Philip Roth et Collum McCann, j'ai eu très envie de participer !

NewYork.jpg

 

 

Pour les amoureux de Colette, le Théâtre du Châtelet organise une belle soirée : le 9 Novembre, à partir de 20h30, aura lieu le spectacle Colette en scène, où des grands noms du théâtre français liront des textes de la romancière. Les fonds obtenus iront au rachat et à la rénovation de sa demeure à Saint-Sauveur-en-Puisaye. Pour en savoir plus, rendez vous sur le site du Châtelet (avec la très belle voix de Jérôme Garcin) !

 

Leiloona lance la radio des blogueurs : le principe, c'est que des blogueurs, une fois par mois ou quand il le veulent, écrive un billet avec la musique qu'ils écoute en ce moment. Leiloona rassemblera tout cela, et nous fournira une merveilleuse play-list...

radioblog.jpg

Je me lance tout de suite, avec ma découverte de la semaine, encore une fois due à la Blogothèque : The french cowboy !

 

 

 

Sinon, Amanda se rit des français et des américains grâce à 200 dessins du New-Yorker, Lulu nousmontre ce à quoi aurait pu ressembler La Marche Impériale, de Star Wars, composée par Beethoven (magistral), Cachou me donne envie d'acheter le dernier album d'Aaron, Rhinoceros fait une critique magistrale du roman policier d'Antoine Bello Enquête sur la disparition d'Emilie Brunet (et je bave d'avance) ; A.C. de Haenne nous annonce la sortie d'une nouvelle revue, consacrée à la littérature de genre, Angle-Mort ; Yspaddaden nous a informés de la publication de la Revue 813, spéciale nos cent polars préférés ; Juliette revient sur les couv' de roman Harlequins (j'ai ri, mais ri, mais ri ... Surtout le Okay, you're taller than me, happy now ?).

 

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 00:00

Macbeth2.jpg"Est-ce le triomphe de la nuit ou la honte du jour qui fait que les ténèbres ensevelissent la terre, quand la lumière vivante devrait la baiser au front ?"

Lorsque Macbeth commence, la guerre que l'Ecosse mène contre la Norvège et la Suède vient de se terminer victorieusement. Un des généraux du roi s'est particulièrement illustré lors de cette guerre : Macbeth, thane de Glamis.
Le roi, Duncan, un homme sage et bon, décide de le féliciter en lui donnant le domaine d'un traître, et de le nommer thane de Cawdor.

 

Macbeth.jpg

Sur une sombre lande, Macbeth et Banquo rentrent de la guerre, sans rien savoir des décisions du roi. Leur chemin croise celui de trois sorcières, qui s'agitent sur la lande. Elles le saluent :

"Première sorcière : Salut, Macbeth ! salut à toi, thane de Glamis !
Deuxième sorcière : Salut, Macbeth ! salut à toi, thane de Cawdor!
Troisième sorcière : Salut, Macbeth, qui plus tard seras roi !"

 

Ces titres étonnent Macbeth et Banquo. Mais lorsqu'ils croisent le roi Duncan, et que celui ci annonce sa promotion à Macbeth, leur esprit est troublé : les sorcières diraient-elles vrai ?

Tant et si bien que Macbeth écrit à sa femme, lady Macbeth, pour lui dévoiler son plan : assassiner Duncan. Mais quand il la retrouve, il perd courage, aimant trop son roi pour le tuer. Lady Macbeth prend alors les choses en main, et pousse son mari au meurtre.
Les fils du roi, ayant fuit, sont accusés, et Macbeth devient roi à son tour, réalisant ainsi la prophétie des sorcières.

Mais il y avait une deuxième partie, dans cette prophétie : Banquo sera père de roi, et cela, Macbeth ne l'oublie pas. De peur de se faire assassiner, il fait tuer Banquo, mais le fils de celui-ci s'échappe.
C'est dans ce "mais" qu'est le climax de la pièce. Le reste n'est plus que chute : regrets coupables, bain de sang, trahisons, et nouvelles prophéties des sorcières, traîtres celles-là (mais les premières ne l'étaient-elles pas ?).

 

LadyMacbeth.jpg"Venez, venez, esprits qui assistez les pensées meurtrières ! Désexez-moi ici, et du crâne au talon, remplissez moi de toute la plus atroce cruauté ; épaississez mon sang ; fermez en moi tout accès, tout passage au remords. Qu'aucun retour compatissant de la nature n'ébranle ma volonté farouche et ne s'interpose entre elle et l'exécution ! Venez à mes mamelles de femme, et changez mon lait en fiel, vous, ministres du meurtre, quelque soit le lieu où, invisibles substances, vous aidiez à la violation de la nature. Viens, nuit épaisse, et enveloppe-toi de la plus sombre fumée de l'enfer : que mon couteau aigu ne voie pas la blessure qu'il va faire ; et que le ciel ne puisse pas poindre à travers le linceul des ténèbres et me crier : 'Arrête ! Arrête !'"

 

J'ai du mal à parler de cette pièce : c'est un chef d'oeuvre (mais j'ai pas l'impression d'être très originale en disant cela). Mon seul regret, c'est sa brieveté : tout va vite, très vite et j'aurais aimé que quelques passages soient plus développés. C'est un bijou de folie et de violence, plein de poésie.
Les personnages m'ont beaucoup touchés : il y a une forme de démence qui parcourt la pièce, comme si la première apparition des sorcières chassait la raison. Macbeth en particulier, m'a émue. Cet homme, cette marionnette dans les mains des femmes (les sorcières et sa femme), qui se laisse mener, obéit à des prophéties auto-réalisatrices, gomme en lui (ou du moins le tente) toute forme de sentiment et de eremors et se rend compte dans un moment de désespoir de la vanité des actions humaines :

 

"Seyton : La reine est morte, monseigneur.
Macbeth : Elle aurait dû mourir plus tard. Le moment serait toujours venu de dire ce mot là !... Demain, puis demain, puis demain glisse à petits pas de jour en jours, jusqu'à la dernière syllabe du registre des temps ; et tous nos hiers n'ont fait qu'éclairer pour des fous le chemin de la mort poudreuse. Eteins-toi, éteins-toi, court flambeau ! La vie n'est qu'un fantôme errant, un pauvre comédien qui se pavane et s'agite durant son heure sur scène et qu'ensuite on n'entend plus ; c'est une histoire dite par un idiot, pleine de fracas et de furie et qui ne signifie rien..."

 

(je n'ai qu'un mot à dire : Ah ! C'est grandiose !!)


Il ne me reste plus qu'un seul souhait maintenant : le relire en anglais... (et voir l'adaptation par Orson Welles et celle de Polanski tant que j'y suis...)

 

Lu dans le cadre du challenge Pièces de théâtre.

DSC08179

C'est un Classique anglais.

EnglishClassics.jpg

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 00:00

Eyreaffair.jpg"Government and fashion come and go, but Jane Eyre is of all time."

1985, Londres. Pas notre Londres, mais un autre. Un Londres où la Guerre de Crimée n'est toujours pas finie. Où le temps se distord parfois de façon étrange. Où les débats littéraires font rage (à coup d'émeutes et de jets de pierres). Où à la manière de témoins de Jéhovah, les baconistes vont de portes en portes convaincre que Shakespeare n'a pas écrit les pièces qui lui sont attribuées - qui sont l'oeuvre de Bacon.

Et où Jane Eyre se termine par le départ de Jane en Inde avec son cousin Rivers, loin de Rochester (détestable fin, isn't it ?)...

Dans ce monde, Thursday Next est une jeune femme, vétérante de la guerre de Crimée, qui travaille à la brigade littéraire (chargée d'authentifier les faux littéraires, commerce juteux). Thursday a une particularité : petite, elle est entrée dans Jane Eyre, a distrait l'attention de Rochester au moment où il galopait sur un chemin boueux, provocant sa chute et la rencontre avec Jane.

Elle a une seconde particularité : elle a été la seule à résister à Hadès Achéron, l'ennemi public numéro 2. Lorsqu'il était son professeur d'anglais, elle n'a pas couché avec lui et est apparement bien la seule à avoir pu refuser de faire quelque chose qu'Achéron voulait qu'elle fasse.

Alors, lorsqu'Achéron se met à voler des manuscrits anciens, c'est évidement à elle qu'on pense.

 

Il n'y a pas à dire, ce livre est un trésor. Non, je veux dire, quand on aime la littérature anglais, ce livre représente exactement nos fantasmes les plus fous. Un monde où la littérature a une place cruciale, devant la religion ou même la politique. Un monde où le fantastique se produit sans cesse, et où les romans peuvent parfois mystérieusement s'ouvrir.

Et quand en plus on est paléogénéticienne (qu'on bosse sur l'ADN des espèces fossiles), ce qui est mon cas, entendre parler du clonage des dodos, et voir des néandertaliens se balader dans la rue, c'est juste le bonheur !

C'est un livre totalement anglais, plein de Charlotte Brontë et de Shakespeare, avec des envolées à la Pratchett (la distorsion du temps, par exemple), déjanté ce qu'il faut, avec des personnages hauts en couleur.

Un délice ...

 

Lu dans le cadre de la lecture commune Jane Eyre dans tous ses états.

janeeyreetat.png

Lu en VO !

LireEnVo.jpg

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 00:00

Woody.jpg"As Shakespeare said, life is a tale, told by an idiot, full of sound and fury."

L'histoire commence avec Helena : Helena, une bonne soixantaine s'est fait plaquer par son mari, Alfie. Alfie, refusant de vieillir et passant son temps à faire de la musculation, a décidé de vivre une seconde jeunesse. Mais il se rend compte que les jeunes filles ne se bousculent pas au portillon pour séduire les vieux barbons, et c'est avec une prostituée vulgaire qu'il finit par se marier.

Pendant ce temps, Helena se réfugie chez Sally, sa fille, une jeune femme travaillant dans une galerie, et désespérant de fonder un jour une famille avec son mari Roy. Roy est un écrivain raté, qui après un bon premier roman, n'écrit plus que des daubes, et qui se laisse distraire par la nouvelle voisine, Dia.

Sally quant à elle, n'est pas insensible aux charmes de Greg, son patron, qui la traite infiniment mieux que son mari et est beaucoup plus séduisant.

Et au milieu de tout cela, Helena va et vient, toujours au moment inadéquat, apportant les dernières prédictions de sa voyante. Prédictions bidons, car la voyante ne l'est pas plus que vous ou moi, mais souvent pertinentes tant les déboires qui affectent cette famille sont prévisibles.

 

C'est à une galerie de portraits que nous convie Woody, souvent très sympathique et amusante, mais toujours terriblement grinçante. Sally, qui forme le pivot du film, est la seule personne qui semble saine d'esprit, entourée d'hommes pleins de doutes sur leur virilité, et d'une mère revenue à l'adolescence. C'est un personnage qui m'a beaucoup touchée, dans ses doutes, sa force, sa capacité à aller de l'avant. En revanche, je dois bien avouer que tous les autres personnages m'ont excessivement déplus, à commencer par Roy. Cet espèce d'imbécile, d'un égoïsme forcené, qui sans scrupule, se tape une jeune fille et brise ses fiançailles, ou vole le travail d'un ami, je l'ai vraiment détesté. Le père et la mère de Sally sont plus pathétiques qu'autre chose, et finalement émouvants malgré eux.

 

Bref, c'est un film que j'ai beaucoup aimé. Le rythme est enlevé, l'ambiance est grinçante à souhait, et parfois très anglaise : Helena, en particulier, est une anglaise déjantée qui ne déparerait pas un roman d'Agatha Christie ! Les acteurs jouent globalement excessivement bien. On croit à leur personnages, dans le rire, mais surtout quand la comédie devient tragique, quand les portes ouvertes se referment et que ces ratés restent face à leurs incapacités, amoureuses ou littéraires.

Malgré tout, une semaine après avoir vu ce film, mes souvenirs s'estompent déjà. J'y ai pris beaucoup de plaisir en le voyant, mais ce n'est pas un film qui restera. Une agréable comédie, à n'en pas douter, mais pas un chef d'oeuvre... 

 

 

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 00:00

Emjy (encore elle !) a eu une excellente idée, et encore sur whoopsy-daisy. Je vous ai parlé la semaine dernière de son passionnant billet dédié à la littérature vintage : elle va encore plus loin en lançant un challenge "roman vintage" !

challengevintage.png

J'ai fait le tour de ma LAL (bien augmentée grâce à ses conseils, entre autres), et j'ai trouvé au moins treize ouvrages rentrant dans ce challenge :

Daphnée du Maurier : La maison sur le rivage, et Don't look now
Helen Hanff : 84 Charing cross road
Nancy Mitford : Le cher ange
Rosamund Lehman : Poussière, Le jour enseveli, L'invitation à la valse
Elisabeth von Arnim : Vera, Mr Sheffington, Avril enchanté
Evelyn Waugh : La fin d'une époque
Colette : L'envers du Music-Hall, et La Chatte

C'est donc pour le Golden Vintage que je m'inscris à ce challenge !

goldenvintage.png

Si vous voulez nous rejoindre, c'est ici !

 

Grâce à Fleur du Soleil, j'ai découvert que le forum Livraddict organise un concours d'écriture avec les Editions L'Autre édition. En fait, le principe est tiré de la musique : de la même manière que des groupes célèbres assistent des jeunes musiciens en les faisant jouer en première partie, cette maison d'édition propose de publier une nouvelle policière, en seconde partie du prochain roman de John Marcus, L'homme qui rêvait.

concoursdecriture.png

Un concours de nouvelles, sur le thème du policier est donc organisé ! La nouvelle sélectionnée sera donc publiée, à moins 10 000 exemplaires...

Pour en savoir plus, c'est ici !

 

Sinon, Lelf nous signale les difficultés d'une petite maison d'édition, spécialisée dans l'Imaginaire et dans la Fantasy. Je ne connaissait absolument pas les Editions du Riez, mais je trouve leurs couvertures splendides. J'ai glané sur leur site un certain nombre de titres à lire, comme Le ballet des âmes de Céline Guillaume, ou Food for Maggots de Virginie Schilli. Le site de la maison d'Edition est !

 

Encore un nouveau trailer pour Never let me go. Celui là me séduit : j'aime beaucoup l'ambiance, l'image, le jeu des acteurs que l'on devine et surtout la voix off de Kath. Et en même temps, je le trouve un peu lourd, un peu facile, la grosse musique soulignant les émotions s'éloigne très loin de la subtilité du style d'Ishiguro...

Quoiqu'il en soit, lisez vite ce roman extraordinaire !

 

 

 

Sinon, Lelf nous tient au courant des Utopiales 2010 à Nantes (du 10 au 14 Novembre), George nous fait découvrir un nouveau blog, In the mood for cinema donne le programme de la Semaine Regard de Russie, au cinéma L'Arlequin, Aidan a interviewé Brent Weeks, l'auteur de la The way of shadows que je n'avais pas aimé, et du Black Prism Trilogy dont je lis beaucoup de bonnes critiques (y compris de personnes ayant détesté sa première trilogie), Chimère a lu Le roman du Graal de Chrétien de Troie et me donne dramatiquement envie de le lire aussi, Cryssilda lance une semaine portugaise du 22 au 28 Novembre,  et enfin, le casting pour Bilbo le Hobbit est lancé !

 

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 10:02

 

parfumdamenoir.jpg"Ah ! C'est un msytère ! Un mystère plus incroyable que le Mystère de la Chambre Jaune !"

 

Le parfum de la dame en noir est un merveilleux roman policier, à l'ambiance surannée. Le genre de roman où les chapitres s'intitulent "Où notre héros découvre ce qui se trouve derrière la porte", ou "Où on fait la rencontre d'un personnage qui aura une importance considérable".

Les femmes y sont belles, et vertueuses ; les hommes courageux et intrépides ; et les méchants diaboliques.

 

"Oh ! fit-il, je vais vous le dire. Nous sommes venus chercher le parfum de la dame en noir !"

 

Avez-vous lu Le mystère de la Chambre Jaune ? Si oui, vous savez que Mlle Mathilde Stangerson, fille du célèbre docteur Stangerson, a été agressée dans la chambre jaune, chambre close de toute part ; que Joseph Rouletabille, jeune reporter de 18 ans a résolu le mystère ; et qu'il a ainsi bénéficier de toute la reconnaissance du Docteur Stangerson et de Darzac, fiancé de Mathilde.

La suite de ce billet contient des révélations sur Le Mystère de la Chambre Jaune : lisez le  roman l'esprit vierge, car il en vaut le coup ! Puis revenez vers ce billet ...

Le parfum de la dame en noir commence au mariage entre Mathilde et Darzac : en effet, Larsan, le premier mari de Mathilde, l'infâme criminel, est maintenant mort et plus rien ne s'oppose à l'union des deux jeunes gens. Sauf que Mathilde agit étrangement, comme si sa folie reprenait ; sauf que Larsan semble réapparaître ; et que Rouletabille est hanté par la dame en noir, dont le parfum hante ses souvenirs d'enfance et qu'il a cru retrouver sur Mathilde.

 

"Oui, oui, c'était une odeur pleine de mélancolie, un parfum pour tristesse intime... Quelque chose comme le parfum isolé et discret et tout à fait personnel d'une plante abandonnée, qui eût été condamnée à fleurir pour elle toute seule, toute seule..."

 

J'ai du lire Le Mystère de la chambre jaune il y a plus de 15 ans. Puis, voyant mon enthousiasme, mes parents m'ont offert Le parfum de la dame en noir, qui est resté toutes ces années dans ma PAL (oui, j'ai une PAL ancienne). Pour preuve : il est en édition Folio Junior, ces éditions qu'on retourne à la fin pour avoir des tests et des jeux...

Et puis le RAT est arrivé, option vidage de PAL : Le parfum de la dame en noir était donc en tête de mon programme.

Et j'ai été séduite ... Le style est vraiment suranné, mais plein de charme ; les personnages complètement caricaturaux ; l'histoire compliquée comme doit être une histoire policière ... et j'avoue que je n'ai pas deviné l'issue avant les dernières pages !

Et ça se lit ... ça se dévore plutôt : dès que l'histoire est posée (les 30 premières pages), les péripéties s'enchaînent à la file, et on tourne les pages à toute vitesse pour découvrir la fin (ce qui est bien utile pendant un RAT).

Bref, un excellent roman de jeunesse !

 

Lu dans le cadre du RAT

RAT

Et un de moins dans la PAL !

demiPAL

Partager cet article
Repost0
21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 00:00

the-penelopiad.jpg"Death is too high a price to pay for the satisfaction of curiosity, needless to say."

 

L'Odyssée se concentre sur les voyages d'Ulysse, mais laisse de côté son épouse parée de toutes les vertus, la belle et patiente Pénéloppe. C'est sur elle que se concentre The Penelopiad. Qui se cache derrière cette épouse parfaite ? Quelles ont été ses pensées en entendant les échos des voyages de son mari, ses amours avec des déesses et des princesses, ses combats ? Comment élève ton un fils dans ces conditions ?

Et surtout, Atwood se pose la question des douzes suivantes de Pénéloppe, tuées par Ulysse pour avoir soutenu les prétendants. Pourquoi ? Qui sont-elles ?

 

Pour répondre à ces questions, Atwood tisse un livre entre témoignage, roman, chant antique, manifeste féministe et réflexion sur l'histoire des religions. C'est beau, souvent, intéressant, toujours, et surtout passionant. Pénéloppe m'a séduite tout de suite, cette jeune fille qui grandit dans l'ombre de sa belle cousine Hélène, mariée à un homme même pas beau qui la charme et la prend dans ses filets, puis abandonnée pendant vingt ans, apprenant à gérer un domaine sur le tas.

 

Un courte oeuvre douce, émouvante, intelligente, drôle. Un petit bijou comme Atwood sait si bien nous en pondre !

 

Lu dans le cadre du défi Mythes et Légendes

mythesetlégendes

Lu en VO !

LireEnVo.jpg

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 00:00

7contesgothiques.jpg"Comprends ce que tu peux et passe outre au reste. D'ailleurs, un récit gagne parfois à n'être qu'à moitié compris"

 

J'ai à nouveau été charmée par la plume de Karen Blixen. A travers ces contes, j'ai retrouvé ce style si pur, si précis et si poétique qui m'avait charmée dans La ferme africaine.

Bien sûr, ici, l'ambiance est très différente. On est dans l'Europe du XIXème, en France, au Danemark, en Italie, dans la neige, souvent, ou sous le soleil, parfois. Dans un monde plein de fantastique à la Gauthier, où les masques se dévoilent, où les fantômes hantent les vivants et où les vivants sont à moitié morts.

 

" Ce jeune fils de la terre, enchaîné à une chaise de bureau, avait dans sa poitrine l'âme des anciens conteurs qui ont peuplé le monde de dieux et de démons, en même temps qu'ils l'ont rempli de cimes et d'abîmes inconnus dans leur pays."

 

Comme l'indique le titre, sept nouvelles composent ce recueil.

La première, Le raz de marée de Norderney raconte une nuit d'inondation épouvantable. Suite à une crue, quatre personnages sont coincés en haut d'une maison qui menace de s'écrouler et de les noyer. Au matin, les sauveteurs viendront, ils l'ont promis. Mais en attendant, il faut attendre, et existe-t-il un meilleur moyen de passer une nuit d'épouvante qu'en se racontant des histoires ?

Tour à tour, Mademoiselle Malin Nat-og-Dag, vieille fille pure et richissime s'inventant un passé de courtisane, la comtesse Calypso von Platen-Hallermund, une très belle jeune fille de seize ans, le Cardinal Hamilcar von Sehestedt, un saint homme, et un jeune homme, Jonathan Maersk, vont se raconter leur vie et dévoiler, sous le masque, leur vrai visage.

J'ai beaucoup aimé cette nouvelle mais, parce que j'avais lu la préface qui en dévoilait une bonne partie je pense, je l'ai moins aimée que les autres. L'histoire en est plus complexe, moins claire, et n'a pas le charme des contes que j'ai trouvé dans les autres

 

J'ai retrouvé dans la seconde, Le vieux chevalier errant, une ambiance parisienne balzacienne. Un vieil homme raconte une nuit que, jeune homme, il a passé à Paris. Il faut imaginer l'ambiance pluvieuse de l'hiver 1874, les petites rues sombres, un homme quitté qui vient d'apprendre que sa maîtresse tant aimée voulait l'empoisonner, pleurant dans les rues, sous la pluie, et une jeune fille gaie et soûle venant le séduire.

J'ai adoré l'atmosphère de cette nouvelle, les rues sales et humides, les salons chaleureux et lumineux, les amours passionnées, les robes pleines de dentelles et de rubans, et les femmes qui arrivent comme par miracle et qui disparaissent de même, mi-prostituées, mi-fées.

 

Le singe est encore plus étrange : un jeune homme, soupçonné d'être homosexuel, ce qui n'est pas très bien vu dans la Suède du XIXème, rend visite à sa tante en lui demandant de lui trouver au plus vite une fiancée.

En deux temps, trois mouvements, la vieille tante arrête son choix sur Athéna, une jeune fille aussi vierge et guerrière que la déesse. Le conte raconte comment cet homme acculé fait la cour à la jeune fille heureuse de son célibat et de sa liberté. Cour parfois violente qui entre petit à petit dans la mythologie et le fantastique.

Un énorme coup de coeur aussi

 

"Il évoqua avec une profonde tristesse tous ces jeunes gens qui, à travers les âges, avaient été d'une beauté et d'une santé parfaite - jeunes pharaons au visage altier, chassant dans leurs chariots le long du Nil, jeunes sages chinois vêtus de soie, lisant à l'ombre frémissante des saules - et qui tous, malgré eux, furent changés en piliers de la société, en beaux-pères, en arbitres de la morale ou de la bonne chère."

 

Sur la route de Pise se passe en Italie, comme son nom l'indique. Un jeune homme quitte sa femme et décide de partir en voyage en Italie. Sur la route, il assiste à un accident, où une vieille dame se fracture le bras. Reconnaissant dans le jeune homme un gentilhomme, elle lui demande de partir à la recherche de sa petite fille qui habite à Pise, en lui disant "Dites-lui, fit-elle enfin, que je ne peux plus soulever ma main droite et que je suis prête à lui donner ma bénédiction."

En chemin, le jeune homme comprendra mieux ce que la grand-mère veut dire...

 

"'Quand les animaux sauvages sont en cage, comme sur un gril, leur coeur est grillé à petit feu sur l'ombre des barreaux de fer. Oh ! le coeur grillé des animaux captifs !' s'écria-t-elle avec une sombre énergie."

 

La soirée d'Elseneur est mon préféré des sept. Deux soeurs et un frère en forment le coeur. Dans leur jeunesse, les deux soeurs étaient la fleur de la haute société d'Elseneur, belles, piquantes, drôles, vives, tandis que leur frère, un corsaire ayant pris la mer contre les anglais, en est la coqueluche. Des dizaines d'années plus tard, le frère a disparu, au delà des mers, sans laisser de nouvelles, tandis que les deux soeurs sont devenues des vieilles filles, toujours aussi vives, piquantes et drôles, mais moins belles. Sauf que, lorsque le temps est très froid, de drôles de choses peuvent se produire.

J'ai aimé ces deux femmes, leur mélancolie, leur tendresse, leur esprit. J'ai aimé l'ambiance aventureuse, les batailles navales et la Martinique si exotique. La petite ville de province où tout se sait. Et cette soirée d'Elseneur, frère et soeurs réunis, pleine de charme.

 

"Bref, elles étaient de ces mélancoliques-nés qui sèment le bonheur autour d'elles, en étant elles-mêmes désespérement malheureuses, des créatures pleines de gaieté, de charme, de larmes amères, d'humour raffiné et de solitude éternelle."

 

Les rêveurs est mon deuxième préféré - et je serais bien en peine de choisir. Sur un ponton de bateau, par une nuit de pleine lune au large de l'Afrique, trois hommes discutent : Saïd ben Ahmed, le silencieux capitaine qui revient pour se venger ; Mira Jama, un conteur doué et célèbre, mais qui a perdu le don d'effrayer ; et Lincoln Forsner, un anglais roux qui va raconter comment son grand amour lui a appris à rêver.

Cette histoire, surnaturelle et mystérieuse, pleine d'étranges coïncidences, de personnages étranges, de morts qui renaissent, est l'un des plus beaux contes fantastiques que j'ai jamais lu. La femme au centre de ce récit est une magicienne, une déesse douée du don de métamorphose, mais tellement malheureuse qu'elle n'est plus qu'une carcasse sans âme et sans coeur. Une sorte de zombie sous la plus belle des apparences.

Lisez le !

 

"Tout le monde aime avoir peur. Les princes, endormis par les douceurs de la vie, veulent que leur sang circule plus vite. Les honnêtes dames, à qui il n'arrive jamais rien, veulent, pour une fois, trembler dans leur lit. Les histoires de poursuites terrifiantes raniment l'élan des danseuses. Ah ! Comme le monde m'aimait alors !"

 

Enfin, le dernier conte, Le poète, un chef d'oeuvre lui aussi, m'a fait penser à deux mythes grecs : le mythe de Pygmalion, cet homme qui crée une statue et en tombe amoureux, et l'histoire de Phèdre, épouse de Thésée, qui tombe amoureuse du fils de Thésée.

Point de statue ni de beau fils dans ce récit, juste l'histoire d'un étrange ménage à trois. Mathiesen, le conseiller, est un de ces bourgeois de province qu'on pourrait voir décrit dans Balzac, se piquant d'art et de voyages, se glorifiant jusqu'à sa mort d'une rencontre avec Goethe. Etant peu doué  lui même en poésie, il décide de prendre un jeune poète, Anders Kube, sous sa protection et, comme une orchidée qu'on essaie faire refleurir à tout prix, y compris en la privant de tout, il s'essaie à faire créer le jeune homme. Il surveille ses fréquentations, sa consommation d'alcool, lui interdit les aventures, et enfin, lui trouve une femme, une belle et bonne femme de poète, une jeune veuve d'une grande beauté aux deux pieds sur terre.

Mais, quand il se rend compte que cette femme aussi a une sensibilité et qu'elle n'est pas l'aimable ménagère qu'il souhaite pour son protégé, il s'inquiète : quels effets pourrait-elle avoir sur le jeune homme ? Et décide donc de l'épouser lui-même, faisant fi des sentiments nés entre les deux jeunes personnes.

C'est une nouvelle tragique et belle, où les sentiments, les pensées s'élèvent à des sommets. Je ne saurais dire à quel point je me suis attachée à ces trois personnages. J'ai eu l'impression, en ce début de RAT, de voler très haut dans les airs.

 

 

Karen Blixen, la plus merveilleuse écrivaine de littérature scandinave ... Ce recueil appartient donc au Challenge Viking Lit' !

vikinglit

Partager cet article
Repost0
19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 10:20

femmauteur.gif"Faut-il donc conclure que c'est un malheur d'être femme ?"

 

La femme auteur, c'est l'histoire de deux soeurs, Dorothée et Nathalie. A la fin de l'Ancien Régime, elles ont toutes les vertus et toutes les qualités qu'une femme peut avoir : elles sont belles, vertueuses, modestes, ont de l'esprit et de la finesse, et trouvent facilement à se marier.

Mais voilà, une chose les sépare : Nathalie aime écrire, elle compose des romans et des poèmes, tandis que sa soeur, plus sage, se contente d'être une femme.

Dorothée prévient Nathalie : écrire, passe encore si personne ne le sait ! Mais être publiée !! C'est là la honte ultime...

 

"Voilà les charmes et les illusions d'une célébrité naissante ; ne les envions point à la femme auteur qui en jouit, on les lui fera payer cher par la suite."

 

Au milieu de cette réflexion philosophique (et vraisemblablement autobiographique) sur le statut de la femme, Mme de Genlis nous rajoute une amourette très XVIIIème, un portrait de jeune femme très plaisant, et une description du milieu littéraire de son époque acerbe. Le tout en une courte centaine de pages !

 

"On ne représente point les grâces fixées fixées près d'un bureau, veillant et méditant dans le calme des nuits ; c'est une branche de roses qui doit parer la beauté, une couronne de lauriers la vieillit."

 

Cette nouvelle est la première à ouvrir le Challenge Dames de lettres car son titre l'y prédestinait. Ma curiosité a été attisée par la réflexion sur le féminisme qui s'y trouve. En demandant les mêmes droits que les hommes, les femmes perdent tout droit à demander à être traitées comme des petites choses fragiles. Elles perdent leur statut de femme, et deviennent des hommes : "L'homme qui désirerait être une femme serait un lâche, la femme qui voudrait pouvoir devenir un homme ne serait déjà plus une femme." Ce n'est qu'en restant à leur place, entre maternité et vie conjugale, que les femmes peuvent s'épanouir.

Mais en tenant de tels propos rétrogrades, c'est la description d'une femme libre que nous fait Mme de Genlis : Nathalie est veuve, elle n'a cure de l'opinion d'autrui, elle écrit parce qu'elle est douée, elle publie parce qu'elle a du coeur, elle annonce ses liaisons en public. Et comme la vie de Nathalie s'inspire très fort de celle de Madame de Genlis, il me semble que les propos qu'elle tient sont bien loin de la morale qu'elle montre ...

 

Inaugure le Challenge Dame de lettres, catégorie XIXème.

dame d11

 

Dans ma PAL !

demiPAL

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog bleu
  • : Le blog d'une curieuse, avide d'histoires, de récits, de livres, de film et d'imaginaire.
  • Contact

En passant

Envie de vacances, de bouquinage dans un jardin anglais, de farniente...

Recherche

http://www.wikio.fr

Archives

http://www.wikio.fr

Mon planning

Janvier 2013

Lecture commune approximative : Imposture, de Benjamin Markovits, avec George

 

9 Janvier 2013

Lecture commune : Silvia's lovers, de Gaskel, avec Titine

 

20 Janvier 2013

Lecture commune : Les Chouans, de Balzac, avec Maggie, Nathalie , Cléanthe et Marie

 

Février 2013

Lecture commune : La fausse maîtresse, de Balzac, avec Marie

 

4 Mars 2013

Lecture commune : Le temps des métamorphoses, de Poppy Adams, avec Tiphanie, Soukee et Titine

 

Mars 2013

Lecture commune : The scarlett letter, de Nathaniel Hawthorne, avec Noctenbule et Titine

 

Mars 2013

Lecture commune : Quelle époque !, de Trollope, avec Adalana, Shelbylee, Maggie et Titine

 

Avril 2013

Lecture commune : Les vagues, de Virginia Woolf, avec Cléanthe , Anis et Titine


21 Juin 2013

Lecture Commune : Petite soeur, mon amour, avec Valérie

 

 Juin 2013

Lecture de L'Argent, d'Emile Zola dans le cadre du défi On a une relation comme ça, Emile Zola et moi

 

 Juillet 2013

Lecture de La débâcle, d'Emile Zola dans le cadre du défi On a une relation comme ça, Emile Zola et moi

 

 Août 2013

Lecture de Le Docteur Pascal, d'Emile Zola dans le cadre du défi On a une relation comme ça, Emile Zola et moi

 

7 Novembre 2013

Lecture de Le dernier Homme de Camus, dans le cadre du défi Albert Camus

Mes défis persos

On peut me retrouver : whoopsydaisy.jpg
Et j'en fais partie :
wildpal9.png
mythesetlégendes

souver10

D'autres blogs de lectures ?

Cuné a fait le compte et c'est !

 

Et Acr0 a recencé les blogs de fantasy, c'est ici