
Voilà Scrooge. Un vieil avare désagréable, odieux avec son commis, blessant avec son jeune neveu venu lui souhaiter un "gai Noël."
Que voulez voux ? Ces deux imbéciles sont heureux, imprégnés de l'esprit de Noël, bien qu'ils ne gagnent pas d'argent, qu'ils aient une femme à entretenir, une femme ! Imbéciles !
Et pourtant. Scrooge est chanceux. Car l'esprit de Noël va venir le voir lui, particulièrement, pour lui sortir son avarice, son égoïsme, sa froideur et son mépris et le remplacer par de l'humanité, de la chaleur, de la générosité et un certain goût pour le bonheur.
En trois nuits, Noël va lui montrer son passé, comment le jeune enfant et l'adolescent qu'il était est devenu ce vieillard renfermé ; son présent et ses proches ; et son avenir, le jour de sa mort solitaire, et son cadavre profanné par des infirmiers âpres au gain.
C'est un très joli conte moral, plein de bons sentiments et d'affection, toute à cette chaleur de Noël qui nous donne envie d'être plus tendres, plus gais, plus généreux. On y retrouve Dickens et ses personnages si particuliers, son portrait de la misère, tant financière que morale ou affective. On y retrouve un Londres de contes de fées, avec son fog, ses averses, ses spectres et ses mendiants.
Ca nous fait 2 classiques anglais. Déjà fini ? C'est pas grave, je continue quand même !
