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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 12:13
« It was a kind of thing a husband didn’t really want to know about, and only your girlfriends could comprehend. »
C’est pas avec n’importe qui que Candace Bushnell nous propose de passer du temps : Victory, Nico, Wendy apparaissent toutes les trois dans le classement des femmes les plus puissantes du monde, respectivement aux places de 17ème, 8ème et 12ème.
Bien sûr, elles vivent à New York. Victory est une créatrice de mode en vue, Nico est la rédactrice en chef d’un des plus grands magasines – Bonfire - et Wendy une productrice de cinéma qui a pris l’habitude que ses films reçoivent plusieurs Oscars tous les ans. Elles sont amies, et se retrouvent fréquemment chez Michael’s, un resto à la mode où elles sont placées à la meilleure table, pour papoter.
(Ça vous rappelle quelque chose ? Oui, Candace Bushnell est l’auteur de Sex and the City et Nico, Wendy et Victory sont des Carry, Miranda, Samantha et Charlotte avec dix ans de plus.)
Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ?
Pas vraiment… C’est qu’une carrière est toujours difficile à mener, surtout quand on est une femme et qu’on veut conquérir le monde. Quand Victory s’essaie à la haute couture, sa saison est un échec, remettant presqu’en cause l’existence de sa maison de couture. Nico pédale pour virer son chef et récupérer sa place. Quant à Wendy, elle se rend compte qu’il n’est pas facile de créer le film de sa vie, celui pour lequel elle se bat depuis des années, celui qui aura l’Oscar du meilleur film et facilitera tellement sa vie professionnelle.
Et les hommes ? Comment gérer sa vie sentimentale quand on est soi même riche et puissante. Faut-il choisir un mari comme un coach, un compagnon qui accompagne sa vie professionnelle, quitte à sacrifier sa vie sexuelle ? Un homme plus riche, un milliardaire, avec le risque qu’il considère sa maison de couture comme un aimable passe-temps ? Ou un homme au foyer, avec tous les dangers que cela représente ?
C’est réellement un bouquin du 21ème siècle, avec une question centrale : qu’est ce qu’il adviendra au monde, aux affaires, aux relations amoureuses, aux familles le jour où les femmes prendront leur carrière autant au sérieux que les hommes ? Allons nous, homme comme femme, savoir gérer cela ? La Terre va-t-elle s’arrêter de tourner ?
Ce bouquin y répond avec beaucoup de cynisme : cela commence comme une agréable bleuette et se poursuit dans le sang et les larmes. Non, les femmes ne sont pas meilleures que les hommes. Et non, être riche, belle et puissante n’apporte pas le bonheur.

A noter également la vision que les new-yorkaises ont des français : « Pierre was charming as only Frenchmen can be – he made every woman think he found her sexually attractive and would, if given half a chance, take her to bed. » Les quelques pages sur la France débordent de clichés, à croire que nous ne buvons que du champagne, ne mangeons que des cuisses de grenouilles, et que nous passons nos journées à coucher ensemble … Mais c’est ça aussi qui fait le plaisir du livre !
Bref, un début de bouquin bien sympa et détendant, une seconde moitié intelligente, fine et grinçante… Ça me donne bien envie de lire One fifth Avenue !
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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 16:27
«  It is said, in Imardin, that the wind has a soul, and that it wails through the narrow city streets because it is grieved by what it finds there. »
C'était à Londres, l'an passé. Je traînais dans une librairie au rayon fantasy, quand mon regard a été attiré par quelques piles de bouquins. La couverture était splendide, mat, avec un visage à peine discernable sous un voile sombre. J’ai craqué et j’ai ainsi découvert un nouvel auteur.
Je ne vais pas vous parler ici de la trilogie « Age of the Five » puisque je ne l’ai pas encore finie (je viens d'acheter le livre 3), mais de l’autre trilogie écrit par son auteur, Trudi Canavan : La Trilogie du Magicien Noir.

La trilogie du Magicien Noir commence à Imardin, superbe cité au bord de la mer. Superbe pour les nobles car Sonea, petite fille misérable n’en connaît que les rafles brutales effectuées chaque années par les magiciens pour déloger les mendiants et les pauvres. Quand elle se retrouve face à eux, sa colère la dépasse et elle les attaque à son tour, lançant une pierre qui passe, sans effort, à travers le bouclier créé par les magiciens pour se protéger.
Cet événement provoque inquiétude et réflexion dans la guilde des magiciens. Il y a donc une jeune magicienne, inexpérimentée, qui se promène en toute liberté dans Imardin : qui sait les dégats qui pourraient en résulter ? Et qui plus est, cette nouvelle magicienne ne vient même pas d’une des familles nobles de la ville ! Est-ce possible ?
La guilde des magiciens va donc commencer à traquer Sonea. La jeune fille, profitant de l’aide de la mafia d’Imardin, va les fuir.
Je n’en dis pas plus. Lisez les trois volumes, c'est de meilleur en meilleur. Une des excellentes séries de fantasy de ces dernières années. En particulier, les personnages sont assez finement définis. On n'y retrouve pas les personnages parfois caricaturaux d'autres séries de fantasy, le héros tourmenté qui découvre sa destinée, le méchant vraiment méchant sans autre justification que sa méchanceté, le vieux sage plein de savoir et de bonté. Non, ici, chaque personnage est complexe, riche et c'est un vrai plaisir !

1 : The Magician Guild
2 : The Novice
3 : The High Lord
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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 15:57
Si on veut lire des critiques de romans sur le site du Monde, ce n’est plus sur la page Culture qu’il faut aller, mais bien sur la page Economie.
Le quotidien a décidé de consacrer chaque jour un article à l’analyse d’un roman (du XIXème pour tous ceux que j’ai vu jusqu’à aujourd’hui) sous l’angle de la crise : qui était le Bernard Madoff de Dickens ? Mr Merdle (La petite Dorrit de Charles Dickens). Celui de Balzac ? Mercadet (Le Faiseur d’Honoré de Balzac). Les banquiers de la Comédie Humaine ? Nucingen et confrères (La maison Nuncingen d’Honoré de Balzac). Stendhal décrit dans Lucien Leuwen les accointances entre politiques et financiers et le théatre de rue du XVIIIème, la banqueroute de Laws.
Ca s'appelle Le Roman de la Crise et c'est une bien étrange et bien amusante façon de relire les classiques en montrant que l’histoire et les histoires se recommencent toujours.
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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 11:28
« Elle ignorait, lorsqu’elle avait décidé de lutter contre la dépravation, la malpropreté et la souffrance en mémoire du Dr Ozanne, qu’après un certain nombre d’années, la guérison de corps malades et l’adoucissement de la misère de certaines vies humaines feraient naître en elle une véritable passion, au point qu’elle souhaitait presque la dépravation qui lui permettrait de la satisfaire. »
Quel étrange petite (quoique relativement épaisse avec ses presque 800 pages) chose que ce roman. Il y a du Jane Austen, du Jules Verne, du Victor Hugo voire du Emile Zola dans ces pages, et quelque chose d’un conte de fées.
L’histoire est simple, et dramatique. Deux sœurs, aussi dissemblables que possibles, vivent sur une île anglo-normande, dans un petit paradis de vent, de granit, de mer et de jasmin. L’aînée, c’est Marianne : elle n’est pas jolie, mais est vive, dynamique, tenace comme un petit bout d’émeraude, avec sa figure jaune et ses vêtements verts. Un vrai petit lutin, égoïste et ambitieuse, des défauts qui feraient les qualités d’un homme. La cadette, c’est Marguerite : une fée blonde aux yeux bleus, toute vêtue de blanc, de rêves et d’amour. Car elle aime, Marguerite, elle concentre toute l’énergie de ses 7 ans à aimer, sa sœur, son île, ses parents, et tout ce qui l’entoure.
Arrive dans l’île, juste en face de chez elles, dans la rue du Dauphin Vert, un jeune garçon de leur âge, William Ozanne. Dont elles vont toutes les deux tomber amoureuses.
Lui, c’est Marguerite qu’il aimera. Même s’il a beaucoup d’affection pour Marianne, dont l’énergie le porte pour devenir officier dans la marine, qui l’a accompagné lors de l’agonie de son père, même si il a partagé un moment merveilleux avec elle sur un clipper arrêté dans leur baie, le Dauphin Vert, c’est Marguerite qui l’aime, c’est avec elle qu’il partage un pays merveilleux fait pour leur amour.
William part et se retrouve colon en Nouvelle-Zélande. Un soir, il écrit en Angleterre pour demander la main de sa bien-aimée. De longs mois après, ce n’est pas Marguerite qu’il voit descendre du Dauphin Vert, mais Marianne : dans sa lettre, il avait confondu les deux noms.
C’est un roman terrible, car William n’aura la force de dire la vérité à aucune des deux sœurs. Ces trois êtres vont construire leur vie sur un mensonge : celui de l’amour de William pour Marianne.
Ce n’est pas qu’un roman d’amour, c’est aussi un roman d’aventure à la Jules Verne : les passages sur l’établissement du settlement, la guerre contre les Maoris, ou le personnage de Tai Haruru ne dépareraient pas dans l’Île Mystérieuse. On y lutte pour sa vie, avec acharnement, on y défriche, on y « civilise », mais on garde les corsets et la moustache victoriens ; mais on garde la vaisselle anglaise et la dentelle française.
Mais ce roman ne parle pas que de cela. Il faut le lire pour les descriptions longues, amples, hugoliennes : le paysage, le pays n’est pas un décor. Il est plus qu’un personnage, il devient … l’évocation des sentiments que les êtres se portent. Le Dauphin Vert, le capitaine O’Hara et Nat représentent les meilleurs côtés du caractère de Marianne ; l’île anglo-normande est le symbole de l’amour de William et Marguerite et la vallée des Vert Pâturages celui de William pour sa fille Véronique.
Il y a beaucoup de mysticisme dans ce livre. Dieu est tout le temps présent, mais un dieu tendre et doux qui s’incarne dans le vent qui parcourt les rues de Saint-Pierre et du stettlement ; la course d’un goéland symbolise la prière et l’amour ; et des coquillages ramassés sur une plage font passer quelque chose de beaucoup plus fort qu’un simple souvenir. C’est un roman porté par le surnaturel, Marianne est une enfant échangée par les lutins, et les fées parcourent les grèves. Le Dauphin Vert arrive toujours au moment propice, comme si le Capitaine O’Hara était un étrange demi-dieu chargé de veiller sur leur bonheur – ou du moins sur le déroulement du récit.
Un très beau roman, très dur et très étrange mais qui m’a donné envie de lire d’autres écrits de cette auteur.
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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 16:24

« I am going to vomit … »


Hier soir, c’était cinéma, et c’était Harry Potter et le Prince de sang mêlé ! La bande annonce m’avait bien aguichée et je m’apprêtais à voir du grand spectacle. J’ai pas été déçue !

 

Je tiens à préciser tout de suite que je me suis arrêtée au volume 4 dans ma lecture. Ca ne me gêne pas, les films peuvent sans problème être appréciés sans avoir lu les bouquins. J’imagine bien que je passe à côté de plein de choses, on ne résume pas 600 ou 700 pages de romans en 2h30 sans faire des coupes sombres dans l’intrigue, mais celle du film reste bien ficelée, claire et compréhensible.

Un des points que je reprochais aux précédents HP, c'était une tendance à la dichotimie un peu trop marquée : la première heure et demie, c'est un quasi documentaire sur la vie dans un lycée anglais au XIXème siècle (avec comme seule exception que les élèves étudient des choses, heu ... bizarres) ; puis, dernière heure, on rentre enfin dans l'aventure, et on découvre que le petit étudiant à lunettes, ben, c'est pas pour rien que tout le monde l'admire.
J'exagère, je caricature, mais j'avais été un peu choquée par ce phénomène dans les HP précédents.
Là, non. Dès les premières scènes, les forces du mal sont en marche et Harry ne ménage pas sa baguette, ni les nerfs des pauvres petites spectatrices ! Et en même temps, on voit se continuer la croissance de nos trois petits adolescents et leurs hormones se mettre à l'oeuvre.
Car finalement, ce que j'ai préféré dans ce film, c'est ça. Hermione est amoureuse de Ron qui sort avec une blondasse à tresses. Harry est amoureux de Ginny qui sort avec Dean. Hermione et Harry pleurent dans les bras l'un de l'autre, et c'est vraiment très chou. Hormones + filtres d'amours = effets dévastateurs et beaucoup de rire à la clé !

En ce qui concerne l'histoire en elle même, beaucoup de suspense (je ne vous dirai rien !!), beaucoup d'action (ah la la, la scène dans la caverne ...), de l'émotion et des effets spéciaux sublimes ! Je suis tombée complètement amoureuse des goutelettes d'encre (de pensine diront les puristes) tombant harmonieusement dans l'eau et recréant ainsi les souvenirs. Un des plus beaux effets spéciaux que je n'ai jamais vus ...
Sans compter tous les jeux avec le feu et les flammes, tous splendides.

De l'action, de l'amour, de la magie et de l'émotion ! Encooooooooooore !!

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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 16:51
Ca faisait bien quelques jours que je voyais des affiches un peu partout dans Paris, le profil assez énigmatique d’une jeune femme ultra maquillée, un sourire figé sur les lèvres, sans parvenir à trancher : est-elle réelle ou est-ce une poupée de cire ?

Et puis, en fouinant sur le web, je suis tombée sur une critique qui m’a bien donné envie d’y aller http://bmr-mam.over-blog.com/article-34018654.html, à l’exposition de Martin Parr.

Il faisait beau hier, et je me suis dit qu’une ballade aux Tuileries serait une activité bien agréable. Après avoir slalomé entre les groupes de touristes japonais et les familles de touristes américains, j’ai fini par arriver, non pas à l’expo elle même (au musée du Jeu de Paume), mais à l’expo de quelques photos de Martin Parr devant l’entrée du Jeu de Paume.

Une vraie merveille de cynisme ! En une petite quinzaine de photos, Martin Parr décrit la vulgarité, l’indécence du tourisme de masse. Il procède par juxtaposition pour nous faire ressentir le décalage entre les merveilles du monde, et les catastrophiques personnes qui les visitent. Juxtapositions d’un présentoir à cartes postales souillant la neige blanche et les sommets des Alpes suisses ; juxtaposition d’une vache sacrée indienne et de touristes occidentaux en maillots de bain ; plus dérangeante photo d’une enfant blonde sur une jeep que poursuivent des gamins noirs.

C’est une dénonciation assez brutale du tourisme de masse qui suit plusieurs angles. Les touristes exploitent les pays dans lesquels ils vont, car, sous le prétexte de richesse, ils se comportent en vainqueurs et abusent de la pauvreté, voire de la misère d’autrui : on voit une occidentale marchander des ceintures colorées que des femmes du coin, dont certaines ont l’air franchement misérables, se précipitent pour lui vendre. Martin Parr se moque également de cette mode du « faire » : on ne va pas visiter un pays, on le « fait » (et on ramène des photos pour faire bisquer les voisins). Sur presque toutes les photos, on voit une caméra ou un appareil photo ; des groupes se font photographier devant des monuments typiques, gâchant par la vulgarité de leur accoutrement, par les couleurs criardes de leurs vêtements, la beauté du Parthénon ; un homme bedonnant, assis sur un âne conduit par un autochtone, filme devant lui.

Et enfin, Martin Parr se moque avec une cruauté réjouissante de la vulgarité intrinsèque des touristes. Est-ce parce qu’ils ne sont pas chez eux que certains se croient autorisés aux pires mélanges vestimentaires ? L’homme à la chemise rose pétard et aux épaisses bagues d’or à chaque doigt, admirant un temple inca solennel restera comme un modèle du genre !

Et le pire, c’est qu’il suffisait de se retourner et d’observer, en laissant traîner ses yeux sur le jardin des Tuileries et la place de la Concorde, mille et mille exemples qui auraient mérité d’y figurer !
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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 13:57
« Evidemment, Serena pouvait se permettre de mettre du brillant à lèvre au nom horrible, de porter des collants troués et de vieilles chaussettes crades, de ne jamais se couper les cheveux et malgré tout, se faire tous les mecs. »
Après autant de romans forts, j’avais envie de passer à quelque chose de beaucoup plus léger. J’ai fouiné dans mes étagères-de-livres-à-lire, et je suis tombée sur de la chicklit : Gossip Girl. Victoire !
Pourquoi avais-je acheté cela ? Déjà, parce que j’aime la chicklit, je suis fan de Lauren Weisberger dont j’achète les bouquins dès leur sortie en anglais, n’ayant pas la patience d’attendre la traduction. J’adore ces petites histoires sans prétention, qui me donnent à peu près le même plaisir que la lecture d’un Elle, les photos en moins.
Et pourquoi celui là ? Parce que je suis incapable de suivre une série, j’ai généralement autre chose à faire le samedi à 18h ou le vendredi à 23h que de me planter devant la télé, mais que je voulais savoir à quoi ressemblait Gossip Girl. N’ayant pas d’amie compatissante pour me prêter les DVD de la série, j’ai décidé de lire les bouquins dont elle est tirée. Et puis 2E50 le bouquin d’occasion chez Gibert, c’était pas vraiment un investissement lourd. J’ai donc pris les deux premiers.
Grave erreur. Je ne lirai pas le deuxième.
C’est pas que c’est mauvais, c’est que c’est pire. Un auteur dont le pire anathème pour décrire quelque chose est de dire que ça ressemble à du « caca de chien » ne devrait pas être publié. Même si on ne lit pas ce genre de bouquins pour le style, ça m’a vraiment choqué.
Bon, et puis, faut dire que même l’intrigue est sans intérêt.
L’histoire est racontée par une mystérieuse GossipGirl (ouhlala, je reste anonyme pour me protéger *battements de cils*) qui narre une rentrée scolaire en terminale dans un lycée hyper-trop-top-huppé de New York *rire de pintade*. C’est le drame absolu car la trop-fashion-cool-attitude-même-que-c’est-la-nouvelle-Kate-Moss de Séréna van de Truc vient de rentrer de pensionnat, et toutes les petites pétasses qui avaient pris sa place en tant que Filles-Cools-à-la-pointe-de-la-mode ont peur de rentrer dans l’ombre, à commencer par Olivia, son ex-meilleure-amie-future-pire-ennemie. Alors, les pétasses colportent des ragots hyper infamants sur la prétendue vie sexuelle très ouverte de S, son addiction à la drogue, ses MST et son prétendu gosse caché quelque part à Marseille, France. Ouhlala, ça défonce grave.
Là où le drame empire, c’est que Nate, le copain d’Olivia même-qu’elle-va-lui-donner-sa-virginité, n’est lui plus vierge, puisqu’il a défloré Séréna. Vous suivez ? Non ? C’est pas grave, c’est répété à toutes les pages, vous devriez pouvoir vous en rappeler.
Vous vous en foutez ? Moi aussi et c’est bien là le problème. D’autant plus que ces histoires de cours de récréation (t’es plus ma copine ! et na ! *tire la langue*) sont ponctuées de scènes soit disant très trash où on voit des jeunes filles et des jeunes hommes se bourrer la gueule, gerber dans les toilettes, gerber par les portières des taxis, gerber dans son lit : pas franchement ragoûtant tout ça !
Bref, un mélange assez pitoyable d’orgies d’alcool et de morale victorienne sur la virginité et le sexe. Y’a même pas de descriptions décentes de leurs robes/chaussures/coiffures, un des intérêts indéniables de la chicklit !
Pourtant, j’ai fini le bouquin, car il y a une idée qui le relève un tout petit peu. Le livre est construit comme un blog ou un forum, où, après chaque chapitre, GossipGirl écrit les commentaires de lecteurs imaginaires (je dis ça, parce qu’ils sont enthousiastes, ce qui est pas normal vu la qualité du bouquin) et ses commentaires à elle. Et ils sont si méchants et perfides, une vraie langue de vipère que c’en est presque fascinant. Mais bon, on ne sauve pas un bouquin avec si peu …

PS : c’est vrai que ça fait vraiment du bien de dire du mal. … Surtout d’un bouquin comme ça …
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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 12:43
« Le seul fait de remuer le flacon avait suffi à répandre son odeur. Un parfum de rosée sur des feuilles de fougères dans une forêt profonde. Celui du vent qui souffle le soir après une averse. Ou celui d’un bouton de jasmin à l’instant précis où il sort du sommeil. »
Ryoko est chez elle en train de repasser une chemise de son compagnon, Hiroyuki, quand elle reçoit un appel : sa tâche est inutile, on vient de retrouver le jeune homme mort, étendu sur le sol de laboratoire de parfumerie. Hiroyuki, parfumeur, s’est suicidé en absorbant le contenu d’une petite bouteille d’éthanol anhydre.
Elle ne comprend pas la raison de ce suicide : Hiroyuki était quelqu’un d’équilibré et rien ne laissait présager un acte pareil. D’autant plus que la veille, lors d’une soirée merveilleuse, il lui avait offert le parfum qu’il a composé pour elle, Source de mémoire. Il ne pouvait pas, n’avait pas le droit de se donner la mort après une soirée pareille.
En rencontrant Akira, frère d’Hiroyuki, à la morgue, elle se rend compte que son « Rooki » lui est inconnu : il lui avait dit que toute sa famille était décédée, or il continue d’appeler son frère Akira tous les six mois. Et petit à petit, les talents étonnants du disparu lui sont révélés.

Elle commence à mener une enquête sur son passé en s’aidant de quelques phrases retrouvées sur une disquette d’Hiroyuki, « Gouttes d’eau qui tombent d’une fissure entre les rochers. Air froid et humide d’une grotte. Réserve de livres hermétiquement fermée. Poussière dans la lumière. Frasil sur un lac à l’aube. Mèche de cheveux d’un défunt formant une légère boucle. Vieux velours passé qui a gardé sa douceur ». Elle veut comprendre pour quelles raisons ce jeune homme sans problème a mis fin à ses jours. Elle veut surtout se rapprocher de l’homme qu’elle aime encore et qui lui manque, faire son deuil, vivre en sa présence pendant quelques mois.

J’ai toujours l’impression de passer à côté du sens profond des romans japonais. Sans doute à cause de la différence de culture, il me semble que beaucoup de choses importantes restent lettre morte pour moi. Parfum de glace n’a pas fait exception : même si j’ai vraiment aimé ce livre, pour beaucoup de raisons, je crois que je suis un passée à côté de certains aspects, et ça m’agace un peu. J’ai l’impression qu’il y a quelque chose de vraiment fort que je n’ai pas compris…
Malgré tout, on n’est pas forcé de comprendre absolument tout d’un roman pour l’apprécier et j’ai vraiment aimé Parfum de glace.
J’ai tout particulièrement été sensible à la description de la disparition : dès l’annonce du décès avec ce détail de la chemise qu’elle repasse et qui ne sera jamais plus froissée et jusqu’au détail de l’appartement où, petit à petit, le passage d’Hiroyuki est effacé par la vie qui reprend. Plus que de la douleur de la perte de son compagnon, elle parle de son absence, définitive, insupportable. Et cela m’a beaucoup émue.
Mais ce qui me rend ce livre si précieux, c’est le rapport aux odeurs et aux souvenirs. Comme le titre l’indique, il est tout entier dédié à ce sens, qui sert de « madeleines de Proust ». Les souvenirs, le passé reparaît grâce à des senteurs qui flottent. C’est un point de vue vraiment original, d’autant que la description des odeurs est impossible en littérature. Autant il existe des adjectifs pour décrire ce qu’on voit, ce qu’on entend, ce qu’on goûte ou ce qu’on touche, autant ce qu’on sent … Il faut utiliser des comparaisons, rappeler des souvenirs personnels, et c’est ce que l’auteur fait avec beaucoup de talent et de plaisir. Lorsque je lis : « Pour être exact, ce n’était pas assez net pour que l’on puisse parler d’odeur. Il s’agissait d’une sensation beaucoup plus ténue qui traversait, l’espace d’un instant, le fond de ma poitrine. C’était tiède, paisible, et cela ressemblait un tout petit peu à une odeur d’arbre. C’était la même sensation que j’avais ressentie lorsqu’il me regardait soudain, alors que nous marchions tous les deux l’un à côté de l’autre, qu’il remettait en place mes cheveux ébouriffés par le vent ou posait son oreille sur ma poitrine nue. », je tressaille de bonheur littéraire.
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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 13:38
A. Briggs, de l’équipe de S. Pääbo, a publié dans Science la semaine dernière, un article décrivant comment ils ont pu séquencer et analyser 5 génomes mitochondriaux entiers d’hommes de Néandertal. Outre l’exploit technique que cela représente, inimaginable un ou deux ans auparavant, cet article apporte des pistes pour comprendre comment cette espèce, l’autre espèce d’Hommes a pu disparaître, il y a environ 30 000 ans.
En effet, diverses hypothèses existent pour expliquer comment, 10 000 ans après l’arrivée des premiers Homo sapiens (nous) en Europe, Homo neandertalensis s’est éteint.
Une de ces théories fait intervenir un changement climatique avec un refroidissement brutal du climat. D’autres hypothèses sont plus romanesques, comme une guerre faisant rage entre sapiens, à peine arrivé en Europe, et Néandertal, installé depuis plusieurs centaines de milliers d’années ; guerre que nous aurions gagné grâce à notre supériorité intellectuelle et artisanale. Une autre est très romantique : des unions auraient eu lieu entre des hommes et des femmes néandertalien(ne)s et humain(es) et Néandertal n’aurait pas vraiment disparu, il se serait mélangé à sapiens : nous serions tous des néandertaliens. Des chercheurs ont pensé à des hypothèses plus prosaïques comme une maladie importée d’Afrique par sapiens contre laquelle Néandertal n’aurait pu lutter (une sorte de guerre bactériologique). Etc., etc., etc. et je ne vous parle pas des options farfelues faisant intervenir des extraterrestres !

Certaines de ces hypothèses ont du plomb dans l’aile, en particulier celle du croisement entre les deux espèces humaines.
Elle était très populaire chez les paléontologues qui ont reconnu chez certains fossiles un mélange entre des traits néandertaliens et sapiens. En revanche, tous les arguments génétiques fiables publiés montrent que le pourcentage d’admixture entre néandertal et sapiens tend vers 0. Cela signifie que la part d’ADN des Homo sapiens européens actuels provenant du génome de Néandertal est très très petite, voire nulle, et donc que si mélange il y a eu, il est anecdotique. Même si il reste une légère marge d’erreur, une telle concomitance, retrouvée par des équipes différentes, sur des échantillons variés laisse quand même peu de place à cette explication. La publication du génome complet de Néandertal dans quelques mois (encore une autre prouesse technologique réalisée par l’équipe de Pääbo !) permettra vraisemblablement d’écarter définitivement cette hypothèse.
Ces données génétiques ne prouvent pas, cependant, qu’il n’y a jamais eu de croisement entre néandertaliens et sapiens : en particulier, les fossiles présentant des traits mixtes pourraient très bien avoir un parent d’une espèce et un parent de l’autre. Mais ces êtres étaient probablement stériles ou très peu fertiles, et n’ayant pas de descendance n’ont pas pu enrichir le génome des sapiens modernes avec de l’ADN d’origine néandertalienne ! Résoudre cette question demandera une analyse très poussée des génomes des échantillons d’homo sapiens préhistoriques (appelés également hommes de Cro-Magnon). Cette analyse ne sera pas faite avant très longtemps car elle demande à la fois beaucoup de temps, énormément d’argent, et plus de fossiles de Cro-Magnon que les préhistoriens n’en ont encore découverts.

L’article de Briggs apporte un nouvel éclairage : en analysant et comparant les séquences des 5 génomes mitochondriaux de néandertaliens, d’âges très différents (le plus récent serait âgé de 38 000 ans, le plus âgé pourrait avoir jusqu’à 70 000 ans !) et provenant de régions éloignées, ils ne trouvent que peu de différences génétiques entre ces individus.
La variabilité est faible, environ un tiers de celle présente chez les humains actuels, et serait même inférieure à celle que l’on trouve chez les population européennes actuelles. Des grottes éloignées de plus de 850 km présentent des séquences mitochondriales totalement identiques.
Après vérification que le faible nombre d’échantillon étudiés n’introduit pas de biais, qu’il n’y a pas de structuration en fonction de l’espace et/ou du temps, ils estiment que la population est petite et que moins de 3 500 femelles seraient impliquées.
Ainsi, il y aurait eu peu de diversité génétique chez Néandertal. Leur analyse montre même que ce phénomène est très ancien dans cette espèce, bien antérieur à l’arrivée d’Homo sapiens en Europe il y a 40 000 ans. C’est généralement un facteur très négatif pour la survie d’une espèce car cela la rend beaucoup plus fragile : le moindre événement peut rapidement conduire à son extinction, que cet événement soit l’arrivée d’une autre espèce ayant les mêmes habitudes alimentaires (sapiens), un changement climatique ou l’arrivée d’une nouvelle maladie (voire les trois en même temps). Événement auquel, avec une variabilité génétique plus important, l’espèce aurait pu résister !
Bien entendu, l’affaire ne s’arrête pas là : seuls cinq individus ont été analysés, la partie la plus importante du génome (le génome nucléaire), n’a pas encore été étudié et les causes de cette faible variabilité restent encore mystérieuses. Mais, peut-être que l’explication de la disparition de Néandertal serait-elle génétique et non climatique ou sociale ?

Lexique :
Génome mitochondrial : une partie du génome, qui n’est pas stocké dans le noyau des cellules, mais dans d’autres structures (appelées mitochondries). Ce génome est une infime partie du génome total, mais de très nombreuses copies existent dans chaque cellule, ce qui rend son analyse dans des échantillons préhistoriques (beaucoup) plus facile que l’autre génome (appelé nucléaire). Il n’est (sauf très rares exceptions) transmis que par la mère à ses descendants.

Targeted retrieval and analysis of five Neandertal mtDNA genomes. Briggs AW, Good JM, Green RE, Krause J, Maricic T, Stenzel U, Lalueza-Fox C, Rudan P, Brajkovic D, Kucan Z, Gusic I, Schmitz R, Doronichev VB, Golovanova LV, de la Rasilla M, Fortea J, Rosas A, Pääbo S. Science. 2009 Jul 17;325(5938):318-21
http://www.sciencemag.org/cgi/content/full/325/5938/318
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23 juillet 2009 4 23 /07 /juillet /2009 11:33
« I prefer listen to you »

Fin des années 50. Une ville allemande. Un jour pluvieux (un peu comme aujourd’hui). Un jeune garçon est malade, fiévreux. Une femme va l’aider, le raccompagner chez lui, avec des gestes à la fois brusques et tendres. Une fois guéri, il va retourner chez elle, un bouquet de fleurs à la main, pour la remercier.
Une relation va se nouer entre ce jeune homme d’une quinzaine d’années, Michael, et cette femme qui pourrait être sa mère, Hannah. Elle va commencer par l’initier au sexe, l’occasion de très belles scènes du film ; il va continuer en l’initiant à la littérature, en lui lisant à haute voix tout ce qui lui passe par la main de Homère à Tchekov.
Il va tomber amoureux d’elle. Et elle va disparaître.
Des années plus tard, en 1966, Michael est étudiant en droit, sérieux, bûcheur. Dans le cadre de ses cours, il va assister au procès de six gardiennes d’un camp de concentration nazi. Au milieu d’elles, il reconnaît Hannah et les tourments d’une vie commencent.
Il y a beaucoup de choses dans ce film. La culpabilité des allemands après la guerre, avec cette très belle phrase prononcée par le professeur de droit de Michael (je cite de mémoire) : « ce qui est important, ce n’est pas ce que tu penses, mais ce que tu fais. Et si mes erreurs ne te font pas progresser, alors … à quoi bon ? ». Une réflexion sur le droit, sur la notion de crime contre l’humanité, sur le fait qu’il faut juger sans vouloir se venger, sans vouloir faire un sacrifice expiatoire, mais juste juger, sur des faits, sur des intentions, avec des lois et un droit. Un film d’initiation également, qui montre comment un jeune adolescent devient un homme en découvrant l’amour et la sensualité.
Mais le film va évidemment au delà de tout ça. Il se demande si on peut toujours aimer quelqu’un après avoir appris qu’il a commis des choses atroces. Peut-on aimer une femme qui a trié des victimes pour les envoyer à l’abattoir ? Qui a laissé des femmes brûler vives dans une église alors qu’elle pouvait les sauver ? Peut-on écarter ces souvenirs au profit de ceux de ballades en vélos et de longues lectures, allongés nus sur un lit ?

En lisant les critiques avant d’aller voir ce film, j’ai lu que de nombreux journalistes n’avaient pas aimé, voire avait détesté ce film car « il présente une gardienne de camp de manière humaine ».
Effectivement, et c’est une des choses qui fait la force et l’intelligence de ce film. Hannah est une femme normale, humaine, qui cherchait un travail, qui trouve celui là et qui n’est pas repoussée par l’inhumanité de ce qu’on lui demande de faire.
Quand, au tribunal, Hannah explique qu’elle n’a pas ouvert les portes de l’église en feux et qu’elle a laissé ces femmes brûler vives dans des souffrances inimaginables, elle dit « Nous devions les garder. Si nous avions ouvert les portes, elles se seraient enfuies, et cela aurait été le chaos. – et après un temps où le regard de Kate Winslet est bouleversant d’incrédulité, d’incompréhension, en se tournant le juge – Qu’auriez vous fait, vous ? ». Le juge ne répond pas. Là où ce film dérange, c’est qu’il nous pose cette question à nous, êtres humains qui allons le voir. Il montre la banalité du mal : chacun porte en lui de quoi agir de cette façon. Portons-nous également suffisamment d’humanité et de courage pour ne pas se laisser aller à agir comme Hannah ?
Ce film ne cherche pas à excuser ou faire prendre en pitié Hannah. Elle est coupable de son crime, le plus grave qui existe, mais nous dit juste la complexité et la faiblesse de l’être humain.

J’ose espérer que le thème de l’analphabétisme de Hannah sert en quelque sorte d’explication à son comportement : elle aurait été éduquée, aurait été cultivée, elle n’aurait pas pu commettre des actes pareils. Cette idée est suggérée, mais jamais très clairement.
C’est peut-être l’un des seuls défauts de ce film : on apprend que Hannah ne sait pas lire, que c’est une blessure profonde pour elle, mais … ce thème que je pensais être central dans ce film n’est finalement qu’évoqué. Outre le lien mystérieux entre son analphabétisme et son rôle de kapo, je trouve que la honte profonde de son ignorance est mal expliquée. Qu’on n’ose pas l’avouer à un jeune amant cultivé, je le comprends ; qu’on n’ose même le dire à ses patrons en refusant toutes les promotions où cette ignorance pourrait être dévoilée, pourquoi pas ; mais qu’on endosse des responsabilités qui ne sont pas les siennes, qu’on laisse presque innocenter des coupables pour ne pas avoir à l’avouer, voilà qui m’échappe. Et qui me donne très envie de lire Le Liseur de Bernhard Schlink dont le film est tiré afin de voir si cet aspect du caractère de Hannah est mieux expliqué.

Pour finir sur des remarques plus cinématographiques, on ne peut que saluer le jeu des acteurs, tous les acteurs en général et Kate Winslet en particulier. Les émotions passent par des regards, des expressions fugaces, légères. Dans un thème aussi tragique, on évite le pathos inutile (j’ai quand même fini le visage ruisselant de larmes, j’avoue).
La mise en scène est classique, très classique, d’un classicisme assumé et qui ne dessert pas le film, bien au contraire. La caméra se centre sur les acteurs, leurs visages, leurs corps, leurs yeux : ce sont eux et leurs émotions qui sont au cœur du film.
Mes seuls regrets sont pour les quelques facilités parsemées encore au cours du film : une musique trop présente, des envolées lyriques au piano dans les scènes les plus fortes qui gâchent l’émotion subtile montrée par les acteurs. De même, les personnages secondaires sont parfois un peu caricaturaux : en particulier, les cinq co-accusées de Hannah sont cinq pestes vulgaires, au brushing et au maquillage agressif, alors qu’il n’y avait pas besoin de ces facilités pour montrer leur bêtise et leur petitesse d’esprit.

Bref, c’est un film très beau, très profond, très complexe, certainement pas facile, merveilleusement interprété, en particulier par Kate Winslet qui mérite parfaitement son Oscar. À voir et à méditer absolument.
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