Le blog d'une curieuse, avide d'histoires, de récits, de livres, de film et d'imaginaire.
Prospero
"La fête est à présent finie. Ces acteurs,
Comme je vous l'ai annoncé, étaient tous des esprits
Et ils sont partis en fumée, se fondant dans l'air subtil,
Et tel l'édifice sans base de cette vision,
Les tours coiffées du nuages, les palais grandioses
Les temples solennels, le grand globe lui-même,
Et tous ceux qui en jouissent , seront détruits, et tout comme
Ce spectacle immatériel s'est évanoui. Nous sommes tous
Faits de l'étoffe des rêves, et notre petite vie,
Est entourée de sommeil."
Un bateau fait naufrage. A son bord, Alonso, roi de Naples, son fils Ferdinand, son conseiller Gonzalo, et le roi de Milan, Antonio. Sur l'île sur laquelle le vaisseau s'échoue, Prospero, le légitime roi de Milan, chassé par Antonio, son propre frère, vit avec sa fille, la belle Miranda, un esclave, Caliban et l'esprit aérien, Ariel.
C'est Prospero qui a provoqué la tempête, pour se venger d'Antonio, et pour faire se rencontrer Miranda et Ferdinand.
Cette pièce serait presque un condensé des autres pièces de Shakespeare : on y a la lutte fratricide du bon frère et du mauvais frère ; l'histoire d'amour entre le prince et la princesse ; la féérie avec le génie Ariel; et la grosse comédie portée par la rencontre de Caliban et du fou et du sommelier d'Alonso.
C'est sans doute ce qui fait l'intérêt de cette pièce - et sa faiblesse. Car si les différentes intrigues m'ont plu (un peu moins la grosse comédie burlesque, j'avoue), je les ai trouvées trop rapidement évoquées. Au final, je suis restée un peu sur ma faim.
Lu dans le cadre du challenge Les Naufragés
Lu dans le cadre du challenge En scène !