"Il était entièrement vêtu de blanc. Blanche, la soubreveste et les bottes.Blanche la cotte. Blond-blanc, les cheveux et blanche la peau juvénile. Menton glabre. Cependant, une ombre noire l'auréolait, qui émanait de lui. L'Être Noir légendaire."
Ce roman est la suite, on aurait pu s'en douter, des Descendants de Merlin number 1. Il reprend quelques centaines d'années, sous le règne tumultueux de Jean-Sans-Terre. A ses côtés, un de ses demi-frères, dans le sang duquel coule celui de démon du Chaos, s'emploie à empirer sa folie et ses outrages aux barons anglais, dans l'espoir de soulever une sédition dont il sortirait roi d'Angleterre.
Une seule personne peut se mettre en travers de son chemin : Resmiranda, la descendante des Griffin, très lointaine petite fille de Merlin et d'Arthur, une des dernières à savoir maîtriser la magie blanche. Mais elle est bien jeune, Resmiranda, et sa religion ne l'encourage pas beaucoup à utiliser la magie... Et quand ses pas croisent ceux du beau veuf Hugh Fitz Chênenoir, d'autres priorités apparaissent...
Même si c'est un roman qui se lit très agréablement, je n'ai pas retrouvé dans ce second tome l'appréciation très positive que j'avais eue à la lecture du premier. Je ne me souvenais pas très bien du premier opus, mais j'ai pourtant eu la désagréable impression que le deuxième est une réécriture du premier. Même type d'héroïne, sympathique, sans doute, mais qu'on a l'impression d'avoir déjà vue. Même type d'histoire, même type d'ennemi, même manière de résoudre les problèmes : j'aurais aimé un peu plus d'originalité.
Et puis, il faut bien avouer que l'histoire met beaucoup de temps à démarrer. La première moitié du roman m'a ennuyée : elle est longuette, et le peu qui s'y passe pourrait être résumé en quelques dizaines de pages - au lieu de 300. La seconde partie est plus intéressante et d'autant plus que Resmiranda gagne en maturité et en complexité. Et puis ! Enfin, on utilise la magie !!
Ces critiques mises à part, je lirai sans doute le volume 3 : je trouve intéressant de continuer la légende arthurienne dans l'histoire plus moderne, et je me demande comment elle peut être transposée dans l'Angleterre élisabéthaine...
Mais sans grand enthousiasme, cependant.
Lu dans le cadre du challenge Mythes et Légendes