
Ca y est, j’ai fini la dernière trilogie de Trudi Canavan, et c’est, comme The black magician, un énorme coup de cœur ! L’histoire se passe dans un univers complètement différent. Lorsqu’elle commence, la Guerre des Dieux s’est finie depuis 100 ans. Seuls cinq dieux ont survécu au carnage résultant de la lutte des dieux les uns contre les autres. La paix est enfin installée. Au moment où débute le récit, les dieux choisissent la dernière « White », la dernière des cinq prêtres immortels chargés de retransmettre au monde les décisions divines : ce sera une jeune fille que personne n’attendait, Auraya. Mais Auraya se retrouve bientôt face à un dilemme : son ami, son maître, son amant Leiard est un dreamweaver, un magicien qui utilise la magie pour soigner, ce que les dieux ont formellement interdit. Leiard et les dieux sont ennemis, les uns voulant sa mort, l’autre ne pouvant pardonner les crimes qu’ils ont commis avant, pendant et après la Guerre des Dieux. Auraya se retrouve ainsi prise en tenaille entre ses deux fidélités, obligée de trahir l’un ou l’autre, voire l’un et l’autre. J’ai adoré cette trilogie. Elle m’a rappelé les lectures mythologiques, avec des dieux qui interviennent directement dans le récit. Ils répondent parfois aux prières, s’incarnent dans les champs de batailles, se disputent, tombent amoureux de mortelles … Mais c’est de plus le roman le plus anti-dieu qu’il m’ait été donné de lire. Les dieux y sont présentés comme des gamins assoiffés de sang et d’hommage, sans pudeur, sans honneur, sans le moindre respect pour leurs croyants qu’ils manipulent, tuent et torturent. Une véritable diatribe contre la religion ! Et … l’histoire est passionnante, riche, pleine de rebondissements. Les personnages sont attachants (après une dédicace spéciale pour Emerahl, Imenja et sa servante Reivan). Vivement la suite !
Il y a assez peu de critiques sur le web pour cette trilogie, car la traduction française vient à peine de sortir ! Le premier tome est sorti le 9 Juillet, et s'appelle La prêtresse blanche (qui est une très mauvaise traduction de Priestess of the White à mon goût ...)