Le blog d'une curieuse, avide d'histoires, de récits, de livres, de film et d'imaginaire.
Cela fait longtemps que je n’ai pas parlé musique ici, plus par timidité sans doute que par manque de matière, car les disques qui ont charmé mes oreilles ces derniers temps sont nombreux.
Mais quel est l’intérêt de dire que le second disque de The XX est aussi magnifique que le premier, auquel il ressemble beaucoup (trop ?) ; que Grizzly Bear est un album avec de très jolies chansons (même si je ne le mettrais pas au niveau stratosphérique auquel le mettent certains) ; que je découvre Françoiz Breut avec son quatrième album et que c’est magnifique et que je ne comprends pas comment j’ai pu ne pas la connaître avant. Quoique, pour cette dernière artiste, je repasserai.
Mais c’est de La Féline que je veux vous parler aujourd’hui, et de son dernier album Wolf & Wheel. Album étrange, varié, variable, fantasque, dont toutes les chansons ne me plaisent pas mais dont certaines me séduisent et m’emmènent très très loin.
La première chose qui frappe en écoutant La Féline, c’est la voix de la chanteuse, Agnès Gayraud. Cristalline, pure, frêle, émouvante. Cette voix qui semble plus féérique qu’humaine est la première ouverture vers ce monde fantastique que dévoile La Féline à nos oreilles.
LA FELINE - Le Roi A Fait Battre Tambour (Traditionnel) @ La Fabrique Balades Sonores from Balades Sonores on Vimeo.
Outre celle là, mes préférées sont La peur et le courage, Mystery Train, Johnny Remember me, et Into the Night, mais je vous conseille d’écouter l’album en entier : son atmosphère se construit pas à pas, chanson après chanson.