
Le quotidien a décidé de consacrer chaque jour un article à l’analyse d’un roman (du XIXème pour tous ceux que j’ai vu jusqu’à aujourd’hui) sous l’angle de la crise : qui était le Bernard Madoff de Dickens ? Mr Merdle (La petite Dorrit de Charles Dickens). Celui de Balzac ? Mercadet (Le Faiseur d’Honoré de Balzac). Les banquiers de la Comédie Humaine ? Nucingen et confrères (La maison Nuncingen d’Honoré de Balzac). Stendhal décrit dans Lucien Leuwen les accointances entre politiques et financiers et le théatre de rue du XVIIIème, la banqueroute de Laws.
Ca s'appelle Le Roman de la Crise et c'est une bien étrange et bien amusante façon de relire les classiques en montrant que l’histoire et les histoires se recommencent toujours.