"Miss Alexia Tarabotti was not enjoying her evening. Private balls were never more than middling amusements for spinster, and Miss Tarabotti was not the kind of spinster who could garner even that much pleasure from the event. To put the pudding in the puff: she has retreated to the library, her favorite sanctuary in the house, only to happen upon an unexpected vampire."
Que dire de ce roman ? Comment parler de ce délire foutraque et génial ?
Miss Alexia Tarabotti, l'héroine de ce livre possède un certain nombre de défauts, dans une Angleterre victorienne déjà peu tendre avec les femmes. D'abord, c'est une vieille fille. Elle est à moitié italienne d'origine et les beautés blondes, pâles et à la grâce de sylphide (que son bon coup de fourchette l'empêche d'atteindre) sont plus à la mode.
Mais surtout, et ça, même sa mère ne le sait pas : elle n'a pas d'âme.
Alors, lorsqu'elle rencontre un vampire mal-éduqué qui ne respecte même pas les sans-âmes, ça ne peut que mal se terminer pour lui (une ombrelle est une arme redoutable, vous ne le saviez pas ?). Heureusement que Lord Maccon, un loup-garou écossais au charme viril, est là pour réparer les dégâts.
Bref, c'est absolument n'importe quoi, et c'est jubilatoire. Je ne suis pas une grande fan de bit-lit en règle générale, mais Lord Maccon a un charme sans équivoque, et Gail Carriger m'a définitivement convaincue que le meilleur ami dont a besoin une fille est un vampire dandy et homosexuel.
Ajoutez à cela une bonne dose d'humour, une héroine vive et pleine d'esprit, une intrigue prenante et c'est parti pour quelques heures de lecture plaisantes.
A noter que l'auteur elle-même semble très sympathique et amusante et qu'elle tient un blog souvent orné de photos de très jolies robes victoriennes !
Lu dans le cadre du challenge néo-victorien
Dans le cadre du challenge steampunk
Et du challenge victorien
Et du challenge Je lis en anglais