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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 00:00

Beauty.jpg"Like all the other doors I had met in the castle, this one opened at my approach. A few days of this and I would forget the operation of a latch or a door-handle. The room it revealed was a large, warm and gracious one, although small by the standards of the castle. On one wall to my left a fire was burning in a fireplace framed with wrought iron in the shape of climbin,g wne; two armchair were drawn up before it. One chair was empty. In the other, a massive shadow sat."

 

Il était une fois … Beauty pourrait presque débuter par ces mots magiques, tant sa structure est proche de celle du conte initial. Il était une fois une jeune fille surnommée Beauty (parce que son vrai nom est Honor), ses deux soeurs, Grace et Hope, et leur père, un marchand. Après sa ruine, la famille déménage dans la campagne, dans un endroit plus solitaire, où la magie est encore prégnante et où des légendes sanglantes circulent au sujet de la sombre foret qui s'étend à l'orée du village.

Un jour, après s'etre perdu, le père entre dans la foret. Ilse retrouve dans un chateau isolé, où la magie le sert et le nourrit. Le matin venu, il cueille une rose pour l'offrir à Beauty. Hélas, cet acte ulcère le propriétaire des lieux, une bete atroce qui ne lui donne le choix qu'entre le tuer ou prendre une de ses filles en otage.

La suite, tout le monde la connait, comment Beauty prendra la place de son père, comment elle prendra de l'affection pour la Bête, comment elle reviendra chez son père au péril de son nouvel ami, et comment, en risquant de le perdre, elle l'aimera et le sauvera.

 

Rien de bien original dans cette version de la Belle et la Bête (allez, si, les deux soeurs sont très gentilles, et l'une est mariée), mais un charme fou. L'ambiance des contes de fées, je l'ai retrouvée dans ces pages, ces villes grouillantes et luxuriantes, ces villages paisibles et gais, ces forets sombres et ces chateaux merveilleux, parfaitement retranscrites par Robin McKinley.

Rien que pour le plaisir de retrouver ces images de mon enfance, ce livre m'a séduite.

 

Mais il y a un plus : le personnage de Beauty elle meme. L'auteur nous met dans la tete de cette jeune fille et nous décrit avec beaucoup de réalisme ce qui s'y passe. Que pense-t-elle lorsque, son père ruiné, elle doit s'éloigner de la Ville et de ses plaisirs ? Quand elle sait qu'il ne lui reste que quelques jours avec sa famille avant de rejoindre le chateau de la Bête ? Ou, quand elle découvre pour la première fois, le monstre et son apparence odieuse ?

Apprendre à mieux connaitre une héroine de contes de fées, voilà qui n'est pas donné à tous et que ce livre charmant m'a permis.

 

Lu dans le cadre du challenge Once upon a time

OnceUponATime

Et du challenge Fairy Tales

fairytale

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 08:00

JaneEyreaffiche.jpgJ'ai eu la chance de voir cette adaptation au cinéma, grace au Champollion qui la repassait la semaine dernière,et j'ai été enchantée ...


(Ce billet n'est qu'un immense spoiler de Jane Eyre. Si vous ne l'avez pas encore lu, ne lisez pas ce qui suit. Mais lisez le roman, en revanche !)


Pour tenir dans la petite heure et demi dévolue au film, les scénaristes ont fait de grandes coupes dans l'histoire. La jeunesse de Jane est montrée très rapidement, certains passages sont mis de côté, voire même réécrit. Ainsi, nulle épidémie ne frappe l'Ecole, et Brocklehurst reste directeur de l'établissement jusqu'à la fin des études de Jane.


La fin est encore modifiée de façon plus flagrante, Les Rivers disparaissant complètement.

 JaneEyre1.jpg 

Mais finalement, ces coupes allègent le livre et rendent l'histoire plus centrée sur l'amour entre Jane et Rochester ...

 

Rochy.jpgEt là, c'était merveilleux ... Joan Fontaine est une très jolie Jane, mignonne et naturelle, sans la beauté écrasante (et boursouflée) de Miss Blanche. Quant à Orson Welles ... Je n'imaginerais maintenant Rochester que sous ses traits... Dès les premières scènes, il se montre rustre et grossier avec Jane. Mais sous cette apparence d'ours, il laisse transparaître toute la tendresse et l'affection qui ne se déploiera que dans les quelques semaines avant le mariage. Il n'est pas un acteur qui joue bien Rochester, il est Rochester.

(même si j'avoue que la scène de la déclaration est beaucoup trop kitsch, et que je préfère celle de la mini-série)

 

JaneEyre4.jpg

 

Et la photographie ... Oh my ! Cette photographie m'a subjuguée, ce noir et blanc profond, ces plans cadrés comme des tableaux d'art moderne, ce château gothique, immense et effrayant, ces ombres et ces lumières, cette lumière sur le visage de Jane et cette ombre sur celui de Rochester, avec juste le blanc de ses deux yeux ...

Janeyre1944

En deux mots comme en cent : encore ...

 

Vu dans le cadre du mois anglais chez Lou, Titine et Cryssilda

Moisanglais1Et du challenge Back to the Past, chez les mêmes Titine et Lou, catégorie Cup of tea !

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 16:00

Lire les bonnes résolutions de Karine;) (et son bilan !) m'a donné envie de faire la même chose. Je reprend donc exceptionnellement le Top Ten Tuesday en ce occasion.

Le Top Ten Tuesday, qu'est ce que c'est ? Initialement, c'est un rendez-vous hebdomadaire, lancé par le blog anglo-saxon the Broke and Bookish, pour lister nos dix meilleurs ... et la suite dépend du thème retenu... Cette idée a été reprise pour la sphère francophone par Iani.

bookcase
Comme Karine;), je vais commencer par un bilan. Il y a un an, j'étais persuadée de ne pas suivre mes bonnes résolutions pour 2011. Avais-je tort ? Réponse un an après ...


En 2011, je voulais ...

- Résolution n°1 : le tenir sans faille, et à un rythme régulier. Résolution bien sûr non tenue, il suffit de voir les mois sans billet qui se sont déroulés sur ce blog. Je ne me remets donc pas des résolutions comme ça pour cette année, je vais et je viens, et si j'ai un coup de barre, je m'en vais.

- Résolution n°2 : écrire mes billets sitôt que j'ai reposé le livre. AH, AH, AH, AH, enfin LOL comme disent les jeunes.

Hum, hum, une petite voix me dit que certains billets lus cet été attendent toujours leur billet. Mais ce soir, promis, je m'y mets.

- Résolution n°3 : cesser d'acheter des livres et baisser ma vilaine PAL. J'ai abandonné, bien sûr. Enfin, quand une PAL est wild comme la mienne, ça sert à rien de chercher à la domestiquer. Vaut mieux la laisser vivre sa vie (sans compter que, comme le suggère Karine:), la PAL, c'est comme la bouffe : plus on veut la faire baisser, plus on y pense et plus elle grossit).

Enfin, faudrait quand même qu'elle arrête de déborder sur le plancher, ça fait désordre.

- Résolution n°4 : ne plus me laisser tenter par le moindre petit challenge qui passe. Bah, re-LOL, comme on dit. Quoique je ne me laisse pas tenter par le moindre challenge qui passe : je ne m'inscris qu'à ceux qui me séduisent à 300%. Le seul soucis, c'est qu'il y en a beaucoup.

- Résolution n°5 : écrire plus de billets scientifiques. J'ai abandonné l'idée. Ca prend beaucoup trop de temps, et ça ne correspond pas à ce qu'est ce blog. Alors, pour l'instant je mets l'idée en sommeil, et si j'ai un jour le temps, j'ouvrirais peut-être un autre blog, tourné vers les sciences, celui-là.

- Résolution n°6 : ne pas laisser le blog m'imposer des lectures. Et ben, celle là, je l'ai suivi. En abandonnant le fol espoir d'un billet par jour, en me laissant vivre ce blog de manière beaucoup plus libre, je me suis autorisée à lire n'importe quel bouquin qui tombait sous ma main, y compris des pavés.

- Résolution n°7 : me relire. Encore un échec et flagrant. Je rougis parfois quand je retombe sur des billets de ce blog, des fautes que j'y rencontre. Mais, que voulez-vous ? Je ne suis jamais parvenue à me relire.

- Résolution n°8 : réussir mes challenges. Et bien, finalement, je ne suis pas si mécontente que ça. J'ai réussi la plupart d'entre eux - pour l'instant.

- Résolution n°9 : lire, même à la maison. Je suis très étonnée de lire déjà cette résolution l'an dernier, car je croyais que cette problématique ne s'était élevée que cette année - après tout, il y a un an, j'avais le temps et plus encore, de lire tout mon soûl.

- Résolution n°10 : continuer les lectures de groupe. Et bien, je pensais la tenir, celle là, et je ne l'ai pas fait - ou pas assez bien. Je me suis inscrite l'an dernier à plein de lectures communes, que j'ai souvent pas eu le temps de tenir - ou que j'ai tenu avec quinze jours de retard ...

 

Et alors, en 2012 ?

 

La première résolution, c'est de bouquiner à la maison. Après 4 ans de thèse à 2h30 de transport par jour, et 4 ans d'étude avec seulement 2h de transport, j'avais pris l'habitude de ne lire que sur un siège de RER, et plus du tout à la maison. Mais j'ai la chance maintenant de ne travailler qu'à 10 min à pied de chez moi et si je continue comme ça, je ne lirai plus du tout. Alors, je vais me remettre à lire à cette année, à lire le soir avant de dormir et à bouquiner le matin devant mon petit déj (car j'ai aussi le temps de reprendre un petit déj !).

Pourquoi je la tiendrai ? parce que j'ai commencé pendant les vacances de Noël et que j'adore déjà.

 

La deuxième est plus cruelle : faire du ménage dans mon google-reader. J'ai plus de cent billets par jour dans mon reader, et j'ai du mal à tout parcourir ... J'avais ajouté beaucoup de blogs quand je me suis faite à écrire les blablatages, mais je me rend compte que je ne lis jamais certains des blogs qui la constitue, car leur centre d'intérêt n'est pas le mien.

Alors, je préfère les éliminer pour me concentrer sur ceux qui m'intéresse vraiment.

Pourquoi je la tiendrai ? Parce que j'ai déjà commencé, pardis !

 

Et parce que cela me permettra (troisième résolution) de passer plus de temps sur les blogs que j'aime, de les commenter plus souvent et de les lire plus régulièrement.

Pourquoi je la tiendrai ? Parce que j'en ai envie, tient.

 

La quatrième tient à mes commentaires : je sais que je mets trop longtemps à y répondre et je veux y remédier. Il ne devrait pas m'être impossible de me connecter tous les jours sur mon blog, non ?

Pourquoi je la tiendrai ? Parce que c'est plus sympa d'avoir un dialogue en quasi-direct qu'avec 2 semaines de retard, non ?


La cinquième est impossible, appelons-là un voeux pieux : mettre ma bibliothèque sur goodreads. j'en lis tellement de bien partout, que je me dis que ça doit être bien. Je me suis même créé un compte. Mais j'ai tellement de livre qu'il me faudrait plus de 30h pour tout mettre à jour, heures que je n'ai pas aujourd'hui.

Pourquoi je la tiendrai ? Parce que je ne la tiendrai sûrement pas, mais, avouez, ça serait bien quand même, non ?

 

La sixième en revanche est facile à tenir, et le sera : elle tient en deux mots, whoopsy-daisy. Ce forum est un endroit magnifique où j'adore passer du temps, où je découvre des films et des bouquins fantastique - et encore, je ne parle pas des séries ; et surtout où je discute avec des gens que j'aime et que j'estime.

Alors, celle là, c'est sûr, je la tiendrai.

 

La septième est liée à la précédente : il s'agit de trouver le moyen de participer à toutes les formidables activités lancées sur le forum. Je n'ai même pas fini le challenge de littérature vintage (et pourtant, quelles découvertes), à peine débuté le challenge de littérature néo-victorienne, de littérature edwardienne et de littérature sud-américaine, que le forum veut nous faire voyager et en Inde et dans les fifties...

Pourquoi je la tiendrai ? Parce que tout cela m'attire énormément - même si je ne sais pas comment je la tiendrai ...

 

Les suivantes sont des bonnes résolutions plus thématiques :

Comme par exemple (huitième résolution), me replonger dans les classiques : cela fait trop longtemps que je n'ai pas lu de Balzac ni de Zola et ça me manque ...

Pourquoi je la tiendrai ? Parce que j'en ai plein dans ma PAL (c'est l'avantage d'avoir une PAL sauvage !).

 

Ma neuvième résolution se tourne vers la fantasy : je veux découvrir la fantasy française. J'avais essayé il y a une petite dizaine d'années et j'avais été repoussée par quelques très mauvaises lectures. J'avais alors juré qu'on ne m'y reprendrais plus, mais c'était sans compter toutes les petites merveilles qui sortent en ce moment ...

Pourquoi je la tiendrai ? Parce qu'on m'en a offert plein à Noël !

 

La dixième et dernière est encore due à whoopsy-daisy : à force de me parler de vieux films cultes en noir et blanc, ils m'ont permis de me rendre compte de mon manque de culture dans ce domaine - et des plaisirs infinis à côtés desquels je passais.


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8 janvier 2012 7 08 /01 /janvier /2012 17:54

lejeudelamouretduhasard.gif

"Doranthe et moi, nous sommes destinés l'un à l'autre, il doit m'épouser ; si vous saviez combien je lui tiendrai compte de ce qu'il fait aujourd'hui pour moi, combien mon coeur gardera le souvenir de l'excès de tendresse qu'il me montre, si vous saviez combien tout cela va rendre notre union aimable, il ne pourra jamais se rappeler notre histoire sans m'aimer, je 'y songerai jamais que je ne l'aime ; vous avez fondé notre bonheur pour la vie en me laissant faire, c'est un mariage unique, c'est le coup du hasard le plus singulier, le plus heureux, le plus ..."

 

Silvia a été promise par son père à Dorante, le fils d'un ami que ni l'un ni l'autre n'a jamais rencontré mais qui est précédé d'une réputation des plus flatteuses. Pour mieux connaître avant de s'engager l'homme avec lequel elle va passer sa vie, Silvia échange de rôle avec sa servante, Lisette, pour surprendre Dorante quand il n'est pas en situation de séduction.

Mais ce à quoi elle ne s'attendait pas, c'est que Dorante fasse la même chose avec son valet, Arlequin, et se présente chez son père sous le déguisement de Bourguignon.

Voilà Lisette et Arlequin à se séduire, sous les traits de grands seigneurs, tandis que Silvia et Dorante, déguisés en serviteurs, vivent un coup de foudre et  découvrent l'amour.

 

Voici la pièce que j'ai lue pour cet session de 1000 ans de littérature française, chez Bookine, et je n'ai pas été déçue. Je l'ai vue hier, au Théâtre Mouffetard pour leur dernière et je l'ai relue ensuite pour le plaisir, en me régalant de la langue et de l'humour de Marivaux.

SilviaDorante.jpgOn trouve deux pièces en une, dans Le jeu de l'amour et du hasard : une grosse farce, pleine de quiproquos et d'humour (plus ou moins fin) dans la drague que se font Arlequin en Dorante et Lisette en Silvia ; et une comédie romantique dans la rencontre entre Dorante et Silvia. Arlequin et Lisette profite de la bonne chance qui leur est donnée de faire un bon mariage et de prendre la place des maîtres avec un plaisir évident, s'amusant à les singer et à les humilier - comme ces esclaves qui, à Rome, le jour de Carnaval, prenaient pour un jour la place des maîtres.

Pour Dorante et Silvia, l'affaire est plus corsée : pensant tomber amoureux d'un valet ou d'une chambrière, d'un être totalement en dessous de leur position sociale, ils s'angoissent, les tourments qui les occupent n'étant pas très éloignés de ceux qui éloignent Darcy de Lizzie dans Pride and Prejudice.

Mais à la fin, l'amour triomphe - et la paix sociale, et chacun revient à sa place, sous l'oeil amusé des spectateurs/metteurs en scène que sont le père et le frère de Silvia.

 

LisetteArlequin-copie-1.jpgL'adaptation mise en scène par Xavier Lemaire est excellente. Elle pétille de joie et de gaieté : Isabelle Andréani en particulier nous fait une Silvia adorable, pleine de peps et d'énergie, qui envoie valdinguer tous son monde, et en particulier son Arlequin ; Gaëlle Billaut-Danno est une Silvia piquante et pleine d'esprit, si joliement manipulatrice qu'on lui pardonnerait presque la manière dont elle emmêle entre ses griffes le très charmant Lionel Pascal, un séduisant Dorante, plein de fougue et de violence refoulée.

 

Malheureusement - pour vous, c'était hier la dernière des représentations ; mais heureusement - pour vous et pour nous,un DVD est sorti de la pièce. Je vous le conseille de tout coeur !

 

Lu dans le cadre du challenge 1000 ans de littérature française

1000ans

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 15:45

(Numéro trente-huit, vraiment ? Je ne me pensais pas d'une telle constance ...).

Début d'année oblige, je vous souhaite une bonne et heureuse année 2012. Qu'elle soit pleine de lectures, de films, de séries, de musique, de ce qui fait le sel de la vie et qui nous emmène loin dans d'autres mondes !


Début d'année oblige, je vais aussi parler challenge. Parce que ces dernières semaines, ils se sont multipliés...


Noël s'en va, mais reste derrière lui l'envie de fééries, de rêves et de contes. Le challenge de Pimpi tombe à point : en effet, elle nous propose de nous replonger dans les contes de notre enfance, avec le défi Once upon a time.

OnceUponATime.jpg

Ce challenge propose de lire/voir/écouter des contes de fées ou leurs adaptations en film ou en série, avant le 31 Décembre 2012. Ca tombe bien, j'ai Beauty, de McKinley dans ma PAL et une folle envie de voir la série Once upon a time !

fairytale.png

Et ce qui est parfait, c'est que ce challenge se mêle à merveille à celui organisé sur Whoopsy-daisy : Fairy Tales, où je me suis inscrite en mode fairy god-mother, avec 5 romans.

 

Pour commémorer les 100 ans du naufrage du Titanic, Adalana organise cette année un challenge portant sur les naufrages - et les naufragés. C'est un thème que j'adore - celui du Robinson : comment se recréer une vie avec rien, quand notre monde s'est écroulé autour de nous. Mes Jules Verne préférés étaient ceux tournant autour de ces histoires (combien de fois ai-je relu Deux ans de vacances ?). Et j'ai adoré L'Ile de Robert Merle.

challenge_naufrages_9.jpg

Le but est de lire au moins un roman autour de ce thème avant la fin 2012. J'ai déjà La Tempête qui me tente, et qui sait ? je découvrirai peut-être d'autres coups de coeur !

 

Arieste lance son premier challenge, qui lui aussi nous invite à la découverte de mondes étranges. Il s'agit du challenge Mondes imaginaires, qui propose de lire des romans se passant dans des lieux qui ne se trouvent sur aucune carte. J'aime beaucoup l'esprit de ce challenge, qui vise à nous faire voyager dans des provinces exotiques...

mondesimaginaires

Comme je me suis inscrite en catégorie Atlandide, il me faut lire de un à quatre romans appartenant à cette catégorie, avant le 12 Décembre 2012.

 

Autre ambiance, autres temps (quoique ?) : vous avez pu lire à quel point j'ai aimé  Miss Mackenzie, de Trollope, et comment je frétille depuis en voulant lire d'autres romans de cet auteur. Ca tombe bien : Urgonthe lance le challenge Trollope ! En plus, je viens de me procurer l'adaptation des Barchester Chronicles par la BBC, avec Alan Rickman.

Trollope.jpg

Je me suis donc inscrite en niveau Miss Dunstable, ce qui m'engage à lire trois romans de l'auteur avant la fin de l'année.

 

Et la période romantique étant une de mes périodes préférées, je ne pouvais pas passer à côté de celui qu'organise Claudia Lucia sur cette période ! Ce défi est sensé durer "au moins deux ans" et mettre en lumière des auteurs de théâtre, de poésie, de romans de cette période, mais aussi la peinture et la musique ...

Romantisme.jpg

Un retour dans le temps qui me plait beaucoup ...

 

Anne organise un challenge Premier Roman, qui offre de lire des premiers romans d'auteurs, modernes ou classiques, avant le 31 Décembre 2012. Comme je ne suis pas certaine de la quantité de premiers romans dans ma PAL, je me suis inscrite dans la catégorie Dévisse ton stylo !

premierroman.jpg

 

 

Mais je n'ai pas craqué à tous les challenges. Regardez : je ne me suis pas inscrite au challenge Des quatres saisons, alors que l'idée en est fantastique ; je ne me suis pas inscrite au Un challenge, un livre, qui pourtant promet d'aider à vider sa PAL ; ni au Défi des mille année 2012 de Fattorius ; ni à son Défi Littérature Suisse ; ni pour le mois de Mathieu Gaborit, qu'organise Book en Stock...

 

Et le début d'année est aussi très prolifique sur whoopsy-daisy : après un petit passage par les Indes, à la découverte de la littérature et du cinéma bollywoodien, nous nous replongeons dans les fifties. Autant dire que ça swingue !

fifties-copie-1.jpg

 

Arrêtons là pour les challenges : le début d'année est généralement propice à leur floraison et 2012 ne fait pas exception à la règle.

 

Je voulais vous parler cinéma : en ce début d'année, les salles d'art et d'essai parisiennes nous gâtent !

Janeyre1944.jpgDéjà parce que le cinéma Le Champollion passe cette semaine une très ancienne adaptation de Jane Eyre, sortie en 1944 et mis en scène par Robert Stevenson. Cette adaptation est jouée par Joan Fontaine, la Mrs de Winter de Rebecca d'Hitchcock, et quand on voit les liens qui existent entre Jane Eyre et Rebecca, on ne peut que saluer ce choix ! Orson Welles prête ses traits à Rochester. Et quant au scénario, il a été co-écrit par Aldous Huxley ! Que du beau monde, vous voyez ...

littérature-et-cinéma-723x1024

 

 

Le cinéma La Filmothèque du Quartier Latin organise quant à elle une rétrospective Littérature et cinéma (peut-on mieux se marier aux challenges Back to the Past et La littérature fait son cinéma ?). Le programme est riche et varié et va durer du 10 Janvier eu 14 Février. J'ai déjà commencé à remplir mon agenda du Guépard, Les liaisons dangereuses et autres Le Rouge et le Noir !


Pour télécharger le programme complet, il vous suffit de cliquer ici.

 

Sinon, au delà de tous les bilans, best-off 2011, que ce soit en musique ou en littérature, ou même en film (Artemis en a fait un très bien), Aidan Moher cite ses blogs favoris en 2011 - une bonne idée pour piocher de nouvelles lectures en fantasy anglo-saxonne ; Book en Stock propose d'interviewer l'auteur Victor Dixen ; Lhisbei relaie l'appel à textes du club Présence d'esprit.

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 14:00

AsongforArbonne-copie-1.jpg"To the east, not long afterwards, well before they reached the shore, the wanong crescent of the blue moon rose out of the sea to balance the silver one setting westward now, changing the light in the sky and on the water and on the rocks and trees of the island they were leaving behind."

Décidément, je crois que j'aime cet auteur ! Après Tigane qui a été, il y a déjà bien longtemps, un coup de coeur (enfin de la fantasy différente, bien écrite, bien construite !), rebelotte avec A song for Arbonne...

 

A song for Arbonne raconte une lutte entre deux Etats, sur fond de musique, d'amour et de poésie. Dans un monde qui ressemble beaucoup à la fin du Moyen-Âge européen, Arbonne se différencie des Etats qui l'entourent par le culte de l'amour courtois, le pouvoir donné à ses femmes, et surtout parce qu'elle prie une déesse, Rian, en plus du dieu commun à tous les Etats, Corannos. Cela ne plait pas du tout à son voisin du nord, Gorhaut, qui cherche à éradiquer cette hérésie.
On suit le trajet d'un jeune noble de Gorhaut qui, en désaccord avec la politique de son pays, est allé s'engager comme mercenaire en Arbonne. On le voit perdre peu à peu ses préjugés sur les hommes et les femmes d'Arbonne, pendant que monte la tension entre les deux pays...


C'est splendidement fait ! C'est un roman incroyablement riche, un puzzle dont les pièces se mettent en place petit à petit. Les personnages sont nombreux (un peu trop parfois) et dotés d'une humanité merveilleusement retranscrite. Même si le point de vue de Guy G. Kay est du côté des arbonnais,il arrive aisément à nous mettre dans l'esprit des gens de Gorhaut.

Et surtout, il se régale à nous décrire les intrigues politiques sophistiquées qui régissent Arbonne copmme Gorhaut...

 

J'ai lu ce roman il y a quelques mois, et mes souvenirs se perdent un peu. J'ai mis quelques temps à entrer dans l'histoire, mais passé les 50 premières pages, quand l'identité des personnages m'est apparue plus clairement, ce fut un régal de tous les instants. Que j'ai aimé les personnages (surtout ces femmes d'Arbonne, si fortes et si puissantes ...) ! Que j'ai aimé le style ! Que j'ai aimé la manière dont l'intrigue monte en puissance, page après page ...

 

Un très beau coup de coeur !

 

Lu dans le cadre du challenge Guy Gavriel Kay

GuyGavrielKay

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 22:30

Hugocabret.jpgHugo Cabret commence comme un roman de Dickens : le jeune garçon, orphelin, est confié à un oncle ivrogne. L'un des rares souvenirs qu'il garde de son père lui est confisqué pour être brûlé par le marchand de jouets chez qui il tentait de dérober une souris mécanique.

Mais si Dickens est présent, Jules Verne n'est jamais loin : Hugo, qui remplace son oncle dans la tâche de remonter les immenses horloges de la Gare du Nord, passant son temps dans leur gigantesques rouages. Et l'autre souvenir que lui a légué son père est un automate, de la taille d'un enfant, qu'il tente de réparer.

Hugocabret2.jpg

C'est un film que j'ai trouvé très littéraire, à la manière de ces romans populaires du XIXème siècle. Son histoire, bien sûr, joue dans cette impression, ainsi que la galerie de personnages secondaires qui le peuple. Ces derniers sont souvent caricaturaux, symbolisant qui le méchant gardien malheureux, qui la douce et gentille fleuriste, qui le couple d'amoureux vieillissants.

Mais c'est également un film très cinématographique. Son sujet - la naissance du cinéma - et l'hommage rendu à Méliès mettent évidément cette thématique au coeur du film. Et il y a les madeleines de Proust que Scorcese distille à plusieurs reprises, de la séance de cinéma en catimini à l'installation religieuse de la caméra, en passant par le cliquetis des projecteurs de cinéma - une bouffée de nostalgie qui remonte à la surface.

Hugocabret3.jpg

Et pourtant, ce film est totalement moderne : c'est la première fois (la seconde en compte Coraline, un dessin animé) que je vois la 3D aussi bien exploitée dans un film. Des merveilleux engrenages qui prennent vie autour de nous à la neige tombant en lourds flocons sur Paris et la salle de cinéma, ou délicieux sentiment de vertige en se penchant de la tour de l'horloge ... Cette fois, cette technologie apporte réellement quelque chose à l'esthétique du film, et transporte le spectateur dans un monde imaginaire.

Car finalement au delà de la littérature ou du cinéma, de l'origine ou des développements plus récents du septième art, ce que ce film montre, c'est l'importance de l'imaginaire, de la fantasie, des histoires, tout simplement; dans la construction et le bonheur d'un être humain, qu'il ait neuf ans ou quatre-vingt dix.

 

 

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 20:00

Vous me l'aviez demandé, j'ai trainé, mais enfin, le voilà : le retour du challenge Mythes et Légendes. Comme l'année dernière, mon but en organisant ce challenge est de montrer à quel point la mythologie est une substance riche, et surtout la manière dont elle peuple notre imaginaire et notre littérature, est encore moderne.


Comme lors de la session précédente, le but est de lire des textes archaïques, des adaptations modernes des mythes anciens, ou de doctes travaux de recherche sur la mythologie. Mais, là où les choses changent, c'est que je vous demande cette année de choisir une (ou plusieurs mythologies). En revanche, il n'y a plus de contrainte concernant la nature du texte : vous pouvez vous contenter de lire que des textes anciens, ou que des adaptations modernes.

Pour réussir le challenge, il faut lire au moins trois oeuvres dans la catégorie choisie, avant le 31 Décembre 2012. Et bien sûr, vous pouvez vous inscrire à plusieurs catégories si vous le voulez !

Alors, quel sera votre menu ?

 

La plus connue des mythologies, et celle sur laquelle la plus abondante littérature a été écrite, c'est la mythologie grecque. Je ne peux pas faire la liste des ouvrages concernés, mais vous pourrez en trouver des exemples dans les textes lus lors de la première session du challenge : la plupart des ouvrages appartenaient à cette rubrique.

mythologiegrecque.jpg

 

Autre possibilité méditerranéenne : la Rome et l'Etrurie. La mythologie étrusque reste assez mal-connue, la mythologie romaine est elle principalement formée des textes expliquant la fondation de Rome, depuis l'Eneide jusqu'à Tite-Live. J'y mettrais même la Guerre des Gaules de César, tant ce texte compte de mise en scène de la gloire romaine.

Avec bien sûr toutes les adaptations qui ont pu en être faites. Dans ce registre, il y a Lavinia, d'Ursula Le Guin que j'ai lu cette année et que j'ai adoré.

mythologieromaine.jpg

Et non, ce ne sera pas cette année que je lirai le La religion romaine archaique, de Dumézil, un joli pavé de mille pages qui m'attend depuis de longues année et qui rentrerais parfaitement dans cette rubrique.

 

Plus au nord - et à l'ouest : les pays celtiques. Leur mythologie est a priori moins connue, mais a inspiré de nombreuses adaptations et irrigue la culture européenne via la Geste arthurienne. La plupart des textes archaiques nous permettant de connaître cette mythologie sont insulaires. Je pense en particulier à la Razzia des boeufs de Cooley, La Bataille de Mag Tured, Le livre des conquêtes d'Irlande, le cycle Fenian, et, côté Pays de Galles, les Quatre Mabinogi. J'inclus bien sûr les textes arthuriens, les liens entre la légende arthurienne et les légendes celtiques étant nombreux et bien documentés.

mythologieceltique.jpg

Et quant aux adaptations, vous en trouverez maints et maints - et de qualité inégale.

 

Voici maintenant les mythologies que je connais moins bien - et pourquoi pas l'occasion de les découvrir ?

 

La mythologie nordique regroupe les mythes provenant de Scandinavie et d'Islande. Elle est principalement liée aux vikings, même si elle s'inspire également de la mythologie nordique. Les textes archaiques sont principalement compilés dans l'Edda poétique, mais se retrouvent également dans l'Edda en prose, et les sagas nordiques.

mythologie nordique

Et parmi les adaptations, il faut bien sûr compter le célébrissime Seigneur des Anneaux ...

 

Une mythologie que je connais abominablement mal est la mythologie hindoue. Cette année pourrait peut-être être l'occasion pour approfondir ma culture. D'après ce cher wiki, elle possède trois textes fondateurs : le Ramayana, ke Mahabharata et les Puranas. En revanche, je ne connais absolument aucune adaptation, et je profiterais avec plaisir de vos lumières.

mythologiehindoue.jpg

 

Je m'arrête là pour le moment. Mais si vous souhaitez découvrir une mythologie que je n'ai pas présentée ici, les mythes incas, ou des légendes africaines, ou des contes chinois, ou que sais-je, n'hésitez pas à me demander de créer la catégorie !

 

Il ne me reste qu'une catégorie à présenter : la catégorie découverte. Cette catégorie s'adresse aux curieux, qui voudraient piocher dans plusieurs mythologies ; ou à ceux plus passionnés par la rencontre des mythes et leurs comparaison que par l'étude approfondie d'une mythologie, ceux qui préfèrent lire Celtes et Grecs de Bernard Sergent, ou American Gods, de Neil Gaiman, par exemple.

mythologiedecouverte.jpg

 

N'hésitez pas à me demander de créer une nouvelle catégorie, ni à vous inscrire dans plusieurs si le coeur vous en dit.

 

De mon côté, je vais me tourner vers trois "challenges" : Scandinavie, pays celtes et Grèce ...Cela me fait donc neuf textes mythologiques à lire !

Et vous ? Quel est votre menu ?

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 09:00

ParisXXemes.jpg"Il parla avec un mépris bienveillant du petit Paris de 1860 et de la petite France du dix-neuvième siècle ; il énuméra à grand renforts d'épithètes les bienfaits de son temps, les communications rapides entre les divers points de la Capitale, les locomotives sillonnant le bitume des boulevards, la force motrice envoyée à domicile, l'acide carbonique détronant la vapeur d'eau, et enfin l'Océan, l'Océan lui-même baignant de ses flots les rivages de Grenelle ; il fut sublime, lyrique, dithyrambique, en somme, parfaitement insupportable et injuste, oubliant que les merveilles du vingtième siècle germaient déjà dans les projets du dix-neuvième."

 

Paris au XXème siècle se passe en 1963. Cette époque voit le triomphe de la mécanique, de la finance et du commerce au dessus de tout. Plus de poésie, plus d'art, plus de littérature, même pas de politique ou de rhétorique. Tout ce qui est considéré comme une perte de temps a disparu au profit de l'efficacité. Et, dans ce monde triste (et passablement kafkaien), on suit Michel et ses amis, les derniers poètes, les derniers amateurs d'art et de beauté.
L'histoire en elle-même est très sombre, très triste, et pas vraiment aboutie. On sent que Verne avait beaucoup souffert pour percer, dans le petit monde industrieux du Second Empire, et ce roman sonne comme une charge contre la société - en même temps qu'un bel hommage à sa vie de jeune artiste misérable et heureux.

Ce livre me met en admiration devant la capacité d'anticipation de Jules Verne : il imagine un Paris qui n'est pas très éloigné de celui qu'on connait. Il y a un métropolitain, un métro aérien, mis en place en 1913 (seulement 13 ans de retard par rapport à la mise en place du vrai métro). Il y a des voitures, actionnées par un moteur à piston (ok, on met du charbon à la place de l'essence, mais quand même). On exécute les condamnés à mort à l'électricité ; la musique est amplifiée grâce à l'électricité, permettant de grands concerts publics...

 

"La caressante démarche de la Parisienne, sa tournure gracieuse, son regard spirituel et tendre, son aimable sourire, son embonpoint juste et ferme à la fois, firent bientôt place à des formes longues, maigres, arides, décharnées, émaciées, efflanquées à une désinvolture mécanique, méthodique et puritaine." - ne croirait-on pas une description de nos mannequins modernes ?

 

Et il n'y a pas que la technique où il montre un talent de devin : l'évolution de la société est aussi assez intéressante à lire. Il prédit que les lettres et l'éducation classique vont être délaissées au profit des sciences. Il imagine un monde où l'art populaire est le théâtre (il n'a pas imaginé le cinéma ni la télé), avec des pièces écrites à la chaine par des écrivaillons à partir de vieilles pièces, et où le fait d'être comédien n'est plus méprisé - bien au contraire. Il imagine assez bien ce qu'est l'art moderne, tant pour la musique classique, que pour la peinture : "Mais, dit Michel, c'est comme si on faisait de la peinture sans dessin ni couleur.", me fait penser à certains artistes actuels (moi, j'adore, mais je lis entre les lignes que Verne n'aurait pas aimé !). Il prédit que l'anglais prendra une place de plus en plus importante dans la langue française - et même que chez les femmes, la minceur, voire la maigreur, deviendra plus à la mode qu'un "embonpoint juste et ferme".

 

"Que veux-tu, mon ami, nous en sommes arrivés là par la force des choses ; au siècle dernier, un certain Richard Wagner, une sorte de messie qu'on n'a pas assez crucifié, fonda la musique de l'avenir, et nous la subissons ; de son temps, on supprimait déjà la mélodie, il jugea convenable de mettre également l'harmonie à la porte, et la maison est restée vide."

"Vous comprenez qu'on ne s'introduit pas impunément pendant un siècle du Verdi ou du Wagner dans les oreilles sans que l'organe auditif ne s'en ressente."

 

Et ce livre est génial également pour les opinions de Jules sur ses contemporains : en deux mots, il vénère Hugo, Balzac, Lamartine, Musset, Stendhal, et déteste Paul de Kock. Il a quelques mots très jolis sur Sand "un merveilleux génie, l'un des plus grands écrivains de la France". Il y a quelques pages très drôles et très émouvantes à lire : on sent le jeune homme qui a passé sa jeunesse dans les livres et qui cherche à rendre hommages aux auteurs qui l'ont accompagné.

Enfin, pour conclure, la description d'un appartement qui pour moi sonne comme l'appartement idéal :
"Le petit salon, qui formait tout l'appartement avec la chambre à coucher, était tapissé de livres ; les murs disparaissaient derrière les rayons ; les vieilles reliures offraient au regard leur bonne couleur brunie par le temps. Les livres, trop à l'étroit, faisaient invasion dans la chambre voisine, se glissant au-dessus des portes et dans la baie intérieure des fenêtres ; on en voyait sur les meubles, dans la cheminée et jusqu'au fond des placards entrouverts ; ces précieux volumes ne ressemblaient pas à ces livres des riches, logés dans des bibliothèques aussi riches qu'opulentes ; ils avaient l'air d'être chez eux, maîtres au logis, et fort à leur aise, quoiqu'empilés ; d'ailleurs, pas un grain de poussière, pas une corne à leurs feuillets, pas une tâche à leur couverture ; on voyait qu'une main amie faisait chaque matin leur toilette."


Lu dans le cadre du challenge Jules Verne

challenge-Jules-Verne.jpg

Lu dans le cadre du challenge Steampunk

Eye Steampunk
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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 09:00

jane-austens-guide-to-good-manners.jpg

"If I could persuade myself that my manners were perfectly easy and graceful, I should not be shy."

 

Ce livre est une délicieuse lecture autour de Jane Austen : il parcourt les romans et les lettres de l'auteur d'une manière transversale pour en sortir les règles de savoir-vivre. Et on se rend compte à la lecture que Jane Austen est un merveilleux guide des bonnes manières, nous présentant moult examples de très bonnes - et de très mauvaises - manières. Comment être présentée à un gentleman qui nous intéresse ? Comment se comporter avec ses amies ? Comment survivre à un bal ? Les héroïnes de Jane Austen - et l'auteur elle-même dans ses lettres - nous indiquent les convenances.

 

Mais ce livre m'a malgré tout laissée sur ma faim : son postulat de départ ne le conduit à s'intéresser qu'à Jane Austen, et limite par là même ce qu'il peut tirer d'intéressant sur la période. J'aurais beaucoup aimé que Josephine Ross aille s'intéresser à d'autres romans de la même époques, pour voir si ce qu'elle tire de Jane Austen est généralisable, ou ne vient que d'une vision du monde partiale et partielle...

 

Malgré cette limite, c'est une lecture bien agréable et qui permet de se replonger avec délice dans les romans de Jane !

 

Lu dans le cadre du Mois anglais, chez Lou, Titine et Cryssilda

moisanglais2

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Mars 2013

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Mars 2013

Lecture commune : Quelle époque !, de Trollope, avec Adalana, Shelbylee, Maggie et Titine

 

Avril 2013

Lecture commune : Les vagues, de Virginia Woolf, avec Cléanthe , Anis et Titine


21 Juin 2013

Lecture Commune : Petite soeur, mon amour, avec Valérie

 

 Juin 2013

Lecture de L'Argent, d'Emile Zola dans le cadre du défi On a une relation comme ça, Emile Zola et moi

 

 Juillet 2013

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7 Novembre 2013

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