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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 09:00

A l'heure où vous lirez ça (magie du post en différé), je serai en mer, au large des côtes du Morbihan. Peut-être sommes nous en vue des côtes de Belle-Île, ou de Groix. Nous avons prévu de partir  Vendredi vers minuit du port du Crouesty, même pas une heure après l'arrivée de notre train. Le voyage devrait nous mener, en longeant la Bretagne Sud, puis en traversant la Manche, vers les îles Scilly, tout au large des pointes de Cornouailles.

 

Scilly.jpgJuste une petite photo pour vous faire saliver ...


10 jours de mer en petit comité, avec pas grand chose à faire ... Il y a donc du vidage de PAL en perspective (qui a été précédé d'une descente en librairie, j'avoue). L'an dernier, j'avais été au rythme de plus d'un roman par jour. J'ai donc prévu large, très large, car oui, je souhaite avoir le choix, même le dernier jour ; et si jamais j'arrive au bout de ma PAL de voyage, on n'aura pas de librairie du coin facilement...


Alors :

Henri Bauchau : Antigone ; c'est pour le défi Mythes et Légendes, et parce que j'ai lu d'excellentes critiques de ce livre sur la blogosphère.

Thomas Burnett Swann : Le cycle du Latium I, II et III ; pour le défi Mythes et Légendes, encore, et parce que ça me rappellera mes cours d'histoire romaine.

Wilkie Collins : The woman in white ; je viens de découvrir Wilkie (merci la blogo !), et celui là bénéficie d'excellentes critiques

Daniel Defoe : Moll Flanders ; parce que je me prends d'une passion pour la littérature XVIIIème (merci Canthilde !)

Marguerite Duras, Les petits chevaux de Tarquinia ; je suis fascinée par les étrusques, et cette phrase du résumé me fait saliver "Et puis il semble à la fin que tout va s'éclairer, sous le signe de ces fresques frémissantes : les petits chevaux de Tarquinia."

William Faulkner : Le bruit et la fureur ; on m'a dit que c'est très bien... (je plaisante, je m'apprête à lire un chef d'oeuvre), et pour le challenge Yes we can !

Madame de Genlis : La femme auteur ; une petite friandise ...

Robin Hobb : The dragon keeper ; parce que "book one of The Rain Wild Chronicles" - je crois que ça suffit...

Madame de La Fayette : La Princesse de Clèves ; parce que je ne l'ai toujours pas lu ; et parce qu'il est dans ma PAL depuis 1994...

Henri Loevenbruck : La Moïra ; un cadeau qu'on m'a offert pour mon anniversaire ; je ne connais pas du tout cet auteur ; et j'ai lu d'excellentes critiques

Daphnée du Maurier : Mary Anne ; parce que j'aime Daphnée du Maurier, parce que je me suis inscrite à un challenge, et parce que ma soeur s'appelle Marie Anne.

Arthur Miller : Les sorcières de Salem

Robert Merle : Malevil ; on m'a dit que c'est très bien...

Joyce Carol Oates : Nous étions les Mulvaney ; j'aime JCO et il parait que c'est son chef d'oeuvre ... Et en plus, je n'ai pas lu de romans d'elle depuis que je me suis inscrite au challenge JCO !

Joyce Carol Oates : Blonde ; pour JCO, encore et parce qu'ils vont en sortir un film, et que j'aime avoir lu les livres avant de voir leur adaptation

Jean-Jacques Rousseau : Emile et Sophie ; on m'a offert ce bouquin il y a 16 ans (j'avais 11 ans, oh mon dieu !), alors que je venais de dévorer l'Emile ; je ne l'ai jamais ouvert depuis, je viens de retrouver dedans une carte postale d'une copine de collège... ; Et comme il entre dans le défi XVIIIème ...

Stefan Zweig : Trois poètes de leur vie, Stendhal, Casanova, Tolstoi ; Trois maîtres, Balzac, Dickens, Dostoievski ; pour le défi Ich liebe Zweig, parce qu'il est dans ma PAL depuis 15 ans (mais pas rangé avec les autres ce qui fait que je ne le vois jamais quand je cherche un roman) ; parce que j'aime Stendhal, Tolstoi et Balzac et que je ne demande qu'à aimer les autres.

Stefan Zweig : Le Monde d'hier ; parce que Zweig, encore et toujours.

 

On verra ceux que j'ai lu à mon retour !

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6 août 2010 5 06 /08 /août /2010 14:46

DanielDeronda.jpgGeorge et moi organisons une petite (hum hum) lecture commune pour le week end du 16-17 d'Octobre : Daniel Deronda, de George Eliott.

 

Si ça vous dit de vous joindre à nous, n'hésitez pas !

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6 août 2010 5 06 /08 /août /2010 09:00

americanexpress.jpg"Mrs Pence et ses chaussures blanches étaient parties."

C'est un fait, la nouvelle n'est pas le genre littéraire que je préfère, et surtout la nouvelle très courte de quelques pages. Il me faut du temps pour entrer dans une histoire, pour m'attacher aux personnages, comprendre leurs émotions. Je n'aime pas quand on m'interrompt brutalement pour passer à autre chose quelques pages après que cette rencontre ait eu lieu ; j'aime encore moins que l'on m'interrompe avant même que cette rencontre se soit produite.

Ce fut souvent le cas dans ce recueil, trop souvent. D'autant plus que le style de l'auteur est fait de petites touches qui nous font petit à petit entrer dans son univers. L'adaptation est donc d'autant plus longue. Je suis donc restée fermée à la plupart de ces histoires de couples, de trio, s'aimant, se déchirant, ou se contentant de se cotoyer. J'ai parfois été saisie par le soleil méditerrannéen, barcelonais ou romain, mais ce fut rare, et je le regrette. Je pense que sur des récits plus longs j'aurais pu me laisser prendre par le charme en demi-teinte de l'auteur.

 

"Il y a un genre d'écrivain de deuxième catégorie que l'on rencontre le plus souvent dans une bibliothèque, en train de signer leur roman. Leur index est couleur de thé, leur sourire montre des dents malsaines. Toutefois, ils s'y connaissent en littérature. Elle est la moelle de leurs tristes os. Ils savent ce qui a été écrit, où leurs auteurs sont morts. Leurs opinions sont froides, mais justes. Au moins, elles sont pures."

 

Cependant, parmi ces nouvelles, j'en ai aimées quelques unes. Celles qui racontaient le plus une "histoire", en fait. Un couple qui se délite à Barcelone dans Am Strande von Tanger, où le passage entre les différentes voix est merveilleusement bien négocié ; une nurse un peu particulière dans Autres rivages ; une femme qui chute de cheval dans Vingt Minutes.


C'est de la littérature américaine !

yeswecan.png

 

Ce recueil m'a été offert par ma soeur, pour mon anniversaire. Nous avons d'habitude les mêmes goûts, mais pas cette fois. Merci !

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5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 08:47

LolitaTeheran.jpg"Cette nouvelle sensation d'irréalité m'entraîna à inventer de nouveaux jeux que j'appelais jeux de survie. Le souci constant que le port du voile faisait peser sur moi m'avait poussée à acheter une longue robe noire très large à manches kimono, elle aussi très longues et larges. Je pris l'habitude de rentrer mes mains à l'intérieur de ces manches et de faire comme si je n'en avais pas. Au bout du compte, j'imaginais que sous la longue robe, mon corps disparaissait petit à petit, que bras, poitrine, ventre et jambes fondaient, s'enfonçaient dans le sol et qu'il ne restait plus qu'un morceau de tissu qui prenait la forme de mon corps et allait d'un endroit à un autre, guidé par une force invisible."

 

J'ai failli passer à côté de ce livre ! Je l'avais vu plusieurs fois sur les étagères des librairies, l'avais même parfois feuilleté, et reposé. Je ne comptais vraiment pas le lire. Et puis, Popila a lancé l'idée d'une lecture commune de ce roman - et de ceux dont il parle. C'est comme ça que je l'ai ouvert.

Je ne le regrette vraiment pas !

 

Lire Lolita à Téhéran raconte l'histoire de l'auteur, Azar Nafisi, professeur de lettres américaines en Iran, alors que la révolution islamiste démarre, puis que s'installe la république islamiste, et son cortège de privations de libertés, pour les hommes - mais surtout pour les femmes.

Comment dans ce cas continuer à enseigner Lolita, Gatsby, Daisy Miller et Orgueil et Préjugés ? Quels sens ont ses romans face à la réalité ? Quelle vérité apportent-ils ? Ne sont-ils pas trop étrangers ?

C'est à toutes ces questions - et au rôle de la littérature en général, que répond Azar Nafisi, avec à la fois beaucoup d'intelligence et d'humanité.

 

"Ce qu'elle avait éprouvé en marchant librement dans les rues de Damas, habillée d'un tee-shirt et d'un jean, main dans la main avec Hamid, avait été pour elle comme une révélation. Elle décrivait la sensation du vent et du soleil dans ses cheveux et sur sa peau, toujours aussi incroyable."

 

C'est d'abord et avant tout un témoignage dramatique sur ce qu'est une révolution, avec son sang et ses extrémistes. On voit petit à petit la vie normale disparaître, dans des actes anodins, des livres qui ne sont plus dans les librairies, des règles de plus en plus strictes, ... avant de s'apercevoir que le chemin pris ne connait pas de retour, et n'a qu'une seule issue : la dictature et la guerre. La plume d'Azar Nafisi excelle dans la description de la république islamiste en s'attachant aux petits détails. Les petites vexations quotidiennes, les remarques déplacées, le scotch collé aux vitres pour éviter les bris de verre en cas de bombe. Mais se glissent également au milieu des témoignages glaçant : les fous de Dieu empêchant de porter secours aux victimes prisonnières d'un immeuble effondré sous une bombe, ou le traitement des jeunes filles emprisonnées et condamnées à mort (" 'Vous savez, ils mariaient les jeunes filles vierges aux gardiens qui allaient ensuite les exécuter. Ils croyaient que, si elles étaient tuées alors qu'elles étaient encore vierges, elles iraient droit au paradis.' ").

Effrayant réquisitoire !

 

"Mais James ! Il est tellement différent de tous les autres écrivains que j'ai lus. Je crois que je suis amoureuse."

 

Mais plus que cela encore, Lire Lolita à Téhéran est une déclaration d'amour à la littérature. Elle apparait comme le remède à la bêtise des extrémistes, comme l'antidote ultime qui ouvre l'esprit, apprend à penser autrement, et à penser la pluralité des avis. Elle conforte aussi l'auteur, qui s'échappe loin de sa prison de tissu grâce à Fitzgerald et James, oublie les bombes dans Daisy Miller, mais tâche irrémédiablement Gatsby du sang des prisons iraniennes.

La littérature comme espace de liberté ; la littérature comme outil de lutte contre la tyrannie, je ne peux qu'approuver !

 

Merci Popila, d'avoir organisé ce challenge et de m'avoir fait découvrir ce bijou !

lolitatéhéran

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4 août 2010 3 04 /08 /août /2010 09:00

Tamaradrewe.jpg"Maybe when they removed that bit of cartilage, they removed my brain, by mistake ..."

 

Amis des vertes campagnes anglaises, bienvenue !

 

J'ai lu tellement d'articles et de blogs sur ce film que je ne suis pas certaine qu'il est bien nécessaire de résumer l'histoire de Tamara Drewe.

Tamara, jeune londonienne, journaliste à The Independant, revient dans le village de son enfance pour y liquider l'héritage de sa mère. Elle l'avait quitté une dizaine d'années auparavant laide ; une rhinoplastie plus tard, elle est ravissante, une bombe sexuelle (aux shorts très courts - gare aux mycoses comme dirait l'autre) qui fait tourner la tête de tous les hommes.


Ce film est surtout le prétexte à une galerie de portrait tous plus réussis les uns que les autres. L'écrivain connu aux multiples maîtresses et à la lâcheté congénitale ; son épouse, soumise et discrète, dévouée au bonheur des autres, jusqu'au jour où elle craque ; le jardinier beau gosse, un peu timide et très plaisant à regarder ; la rock star complètement jetée, qui parade avec son chien débile et sa décapotable jaune ; l'écrivain américain paumé, qui essaie de rédiger une biographie de Thomas Hardy - et tombe amoureux de sa logeuse ; et surtout les deux petites ados qui s'emmerdent, et, à la manière de déesses du destin, mettent en branle tout ce petit monde.

 

C'est frais, c'est amer, c'est drôle, c'est méchant, c'est délicieux. L'humour y est, comme l'image,  jaune. On se prend à rire devant ces histoires de village, ces auteurs ratés, ces couples qui dérivent, ces souvenirs d'adolescence un peu ratée. On se prend à rêver devant ces pectoraux parfaits (non non, je n'ai pas dit ça du tout), ces grandes maisons de campagne au charme fou, ces troupeaux de vaches, et surtout, surtout, les pâtisseries de Beth Hardiment (si je peux vivre chez elle, je me transforme en écrivain raté quand elle veut).

 

Bien sûr, la qualité n'a rien à avoir avec les films précédents de Frears que j'ai pu voir (The Queen, en particulier, étant un chef d'oeuvre à la cheville duquel Tamara Drewe n'arrive qu'à peine). Mais c'est frais, c'est gai, c'est méchant : j'y ai passé un très bon moment.

Et ça me donne diablement envie de relire du Thomas Hardy, tout ça ...

 

 

 

 

Et parce que Dominic Cooper est le meilleur, je ne résiste pas au plaisir de revoir cette scène :

 

 

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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 09:45

confusionsentiments.jpg"Etant elle même la beauté, la jeunesse n'a pas besoin de sérénité : dans l'excès de ses forces vives, elle aspire au tragique, et dans sa naïveté, elle se laisse volontier vampiriser par la mélancolie."

 

Roland est un jeune étudiant dissipé, qui sèche allégrement les cours de l'Université. Alors, quand son père débarque à Berlin et le surprend dans les bras d'une femme, sa décision est vite prise : son fils doit quitter cette vie de débauche et partir étudier dans une petite ville de province où les distractions seront moins nombreuses.

Roland arrive avec une ferme intention d'étudier. A peine entré dans la salle de cours, il observe un de ses professeurs disserter sur Shakespeare et découvre en quelques secondes le bonheur que produit la culture et le savoir. Et se prend du même coup d'une grande passion pour celui dont la voix et le discours passionné lui a ouvert cette porte, son professeur.

Comme il en vient à louer une chambre dans la même maison que son idole, il passe de plus en plus de temps avec le professeur et sa femme, et s'introduisant dans son intimité, remarque une tension dans ce foyer : y-aurait-il un secret caché quelque part ?

 

 "Car lorsqu'une passion amoureuse, même très pure, est tournée vers une femme, elle aspire malgré tout inconsciemment à un accomplissement charnel : dans la possession physique, la nature inventive lui présente une forme d'union accomplie ; mais une passion de l'esprit, surgissant entre deux hommes, à quelle réalisation va-t-elle prétendre, elle qui est irréalisable."

 

Je redécouvre avec beaucoup de bonheur le style inimitable, parfait, poétique au dernier degré de Zweig. Cet auteur confine au génie, tout simplement. Il maîtrise tellement bien la langue qu'il manie des concepts complexes avec beaucoup de brio. Un chef-d'oeuvre, tout simplement, qui n'a qu'un seul défaut : il est beaucoup trop court.

J'ai adoré la manière dont l'adoration toute adolescente d'un étudiant pour son maître est rendue : le maître, qui possède le savoir, est révéré comme un demi-dieu, dont on n'ose espérer qu'une chose, qu'il accepte de partager avec nous une once de ce qu'il sait. Lycéenne, j'ai eu des maîtres que j'ai adoré comme Roland adore son professeur, professeur de français, de maths ou de latin ; l'idée d'un entretien d'une heure chaque soir en tête-à-tête avec l'un d'entre eux m'aurait mise en transe, comme elle met le narrateur en transes.

 

"Mais tout d'un coup, je découvrais dans ce texte un univers; les mots se précipitaient sur moi, comme s'ils me cherchaient depuis des siècles ; le vers courait, en m'entraînant comme une vague de feu, jusqu'au plus profond de mes veines, de sorte que je sentais à la tempe cette étrange sorte de vertige ressenti quand on rêve qu'on vole."


Et finalement, la manière dont l'homosexualité est amenée est réussie : j'avais peur au scabreux (surtout quand le professeur monte rejoindre Roland dans sa chambre), mais c'était mal connaître Zweig. Encore une fois, "l'union accomplie" se fait tout en finesse, et le jeune étudiant gagne ce qu'il souhaite : connaître son professeur et les secrets qui le rongent.

 

Ce court roman m'a fait penser à un autre court roman,  Délicieuses pourritures de Joyce Carol Oates, qui traite finalement de la même chose : l'impression faite par un professeur charismatique sur ses étudiants, et les dangers qu'il y a à se mêler à son intimité. Il serait très intéressant de faire une lecture en parallèle des deux, tant ce thème est traité de manière différente. La place de l'épouse en particulier est à chaque fois très ambigüe.

 

Bref, est-il besoin de le redire ? Ce roman est un coup de coeur.

 

 

"Et j'accueillais en moi cette voix qui montait, chaude, enflammée et pénétrante, je frémissais douloureusement, comme une femme reçoit un homme dans son être."

 

Lu dans le cadre du challenge Ich Liebe Zweig.

challenge ich-liebe-zweig

 

Instant CLAP : pas très original, dévoré en deux trajets de RER.

CLAP

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 10:00

pippalee.jpg" 'You know', she said ' where the children enter the forest and everything shifts, all the landmarks magically change, and they get lost, and then, there's usually a witch of some kind.' "
Pippa Lee doit l'admettre : son mari est vieux. Tellement âgé qu'ils ont fini par déménager pour aller s'installer à Marigold Village, une ville pour troisième âge, où tout est à portée de main, ou plutôt de voiture : de la piscine au psychothérapeute, du club de lecture au club de poterie.
Sauf que Pippa a 50 ans seulement, et que voir son mari devenir un vieillard, et elle même s'enfermer dans une vie qui n'est pas de son âge, l'angoisse. Sauf que des choses étranges se produisent quand elle dort, qu'elle finit par se réveiller au volant de sa voiture au beau milieu de la nuit, et que les souvenirs de la vie qu'elle a vécu, ou plutôt des vies, qu'elle a vécu avant de rencontrer Herb Lee lui reviennent.
J'ai lu ce roman il y a longtemps, mes souvenirs précis s'affadissent donc. Je me souviens avoir beaucoup aimé ce roman, mais moins que je ne l'aurais cru en lisant les multiples critiques. Je m'attendais à un chef d'oeuvre, je n'ai eu "qu' " un très bon roman. L'héroïne, Pippa Lee est un personnage très touchant, qu'elle ait 50 ans, 10 ans ou 20 ans. On la suit avec plaisir, et souvent beaucoup de peine quand on la voit s'égarer dans des voies sans issues. Comme une petite soeur qui s'obstinerait à souffrir.


Mais quelque chose, sur laquelle je n'arriverai pas à mettre le doigt, m'a manquée pour en faire un coup de coeur.

 

LireEnVo.jpg

Lu en VO !

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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 09:00

magicians_apprentice.jpg"The people of that land hold the Guild responsible for that terrible act."

Cette préquelle se situe dans le même univers que The Black Magician Trilogy, mais plusieurs centaines d'années auparavant, alors que la Black Magic est encore pratiquée sous forme de Higher Magic. Ce roman raconte les événements qui vont conduire à abandonner cette forme de magie, à former la Guilde des Magiciens, et à utiliser la magie pour soigner. Il est donc complètement relié à la Trilogie du Magicien Noir, et à lire bien évidement après, pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte. D'ailleurs, les lignes qui suivent pourraient contenir des spoilers. Allez donc lire la trilogie avant de revenir par ici !

On suit donc Tessia, une jeune fille qui assiste son père médecin. Alors que sa mère la pousse à arrêter cette extravagance et à enfin avoir une occupation raisonnable (chercher un bon mari) et que son père commence à abonder dans la logique maternelle, elle repousse les avances d'un terrible mage du Sachaka, en utilisant la magie. Oh ! Etonnement général de voir cette petite paysanne capable d'utiliser la magie ! Elle devient donc l'apprentie de Lord Dakon, au moment même où la guerre contre le Sachaka commence.

J'ai donc suivi les tribulations de Tessia dans toute Kyralia, et même un peu à Sachaka ; j'ai partagé la vie de nobles dames d'Arvice et j'ai même eu quelques informations sur la vie à Elyne. De roman est loin d'avoir la qualité de la Trilogie du Magicien Noir (il manque un personnage de l'envergure d'Akkarin) ; il lui ressemble beaucoup (trop) : Tessia est une copie conforme de Sonea, et Lord Dakon, de Lord Rothen. Mais il se laisse lire avec plaisir, et permet de rester plus longtemps dans l'ambiance d'Imardin.

 

CLAP

Lu dans l'avion en rentrant d'Irlande, il y a quelques semaines

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31 juillet 2010 6 31 /07 /juillet /2010 09:53

Revoilà les blablatages !

 

Pour les petites nouvelles, je participe à une lecture commune initiée sur le forum Whoopsy-daisy. L'idée est de lire des romans autour de Jane Eyre, afin de préparer la sortie au cinéma d'une adaptation : Jane Eyre dans tous ces états.

Au programme : lecture de Jane Eyre cet été, suivi de L'affaire Jane Eyre (que j'ai dans ma LAL) et de La prisonnière des Sargasses cet Automne. Vous nous accompagnez ?

JaneEyre

 

Bon, la suite, maintenant. Que cela soit dit : j'ai honte de ce qui va suivre. Oui, oui, j'ai honte.

 

Je suis incorrigible. Il suffit que je vois un challenge pour craquer. A ce rythme, je vais devoir arrêter de travailler, de dormir, de manger (quoiqu'on peut lire en mangeant) et je vais réellement me prendre un poteau dans la figure en lisant en marchant.

Mais comment puis-je résister à un challenge Daphnée du Maurier ? Je peux pas. Et puis, j'ai Mary-Ann dans ma PAL. Ça compte, non ?

Le but est de lire 2 romans de la grande romancière avant Décembre 2010. Je pense que je devrais y arriver !DaphneeduMaurier.jpg

 

Bon, je poursuis. Je me suis inscrite au Middle Earth Challenge. Bah oui, ça va faire 10 ans que j'ai lu le Seigneur des Anneaux (donc, c'est le moment idéal pour le relire...), j'ai le Silmarillion dans ma PAL et pis ... Pis j'avais envie et pis c'est tout !

Je me suis donc inscrite pour le Challenge Elfique (oui, oui j'ai très très honte...) et vais donc participer à la lecture commune qui va avec. Donc fin Août, le Silmarillion ! 

middleearthchallenge.jpg

 

Shame on me, shame on me, je ne m'arrête pas là (mais que voulez vous aussi, avec tous ces challenges qui proposent des auteurs que j'aime ? Comme je résiste, moi ??)

Pimprenelle propose de découvrir ensemble Yoko Ogawa au moins d'Août. Et comme je ne veux pas rester sur ma relative déception d'Hôtel Iris, je veux participer. Au programme ? L'Annulaire, et La formule préférée du professeur sont dans ma LAL depuis longtemps... 

logo-ogawa.jpg

 

 

Et puis, the last but not the least, le Challenge Edith Wharton lancé par un blog que j'aime énormément, Plaisirs à Cultiver. Il faut lire 3 romans de cette merveilleuse romancière américaine avant la fin Avril 2011. Chose que j'aurais faite avec ou sans challenge... Donc autant rajouter un nouveau logo, non ?  theedithwhartonschallenge.jpg

 

Par ailleurs, Cédric Ferrand propose une autre nouvelle, Les mauvaises eaux, dans le même univers que Les enfants de Cayenne, dont je vous avais parlé ici. Et me fait découvrir par la même occasion le site feedbooks, qui propose des livres électroniques, que ce soient des livres tombés dans le domaine public (j'ai déjà repéré The Monk de Matthew Lewis que je veux absolument lire), ou des oeuvres de jeunes auteurs qui cherchent à se faire connaître.

Merci Cédric !

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 10:19

stablemaster.jpg'Its teeth haven’t grown yet,” Sir Kenley said. “It’s as safe as a kitten.'

 

Grâce à Aidan, j'ai découvert aujourd'hui une petite nouvelle et un auteur de fantasy que je ne connaissais pas.

Quand j'ai vu apparaître son billet, élogieux, sur The Stable master's tale,  et les quelques commentaires disant que Rachel Swirsky est un auteur à suivre, ma curiosité en a été alléchée.

J'ai suivi le lien (découvrant un nouveau site que je vais aller éplucher consciencieusement dès que j'aurais le temps), et j'ai lu un conte splendide.

La narratrice est fille de Baron, dans un royaume éloigné et pauvre. Pour échapper à l'ennui et au mariage, elle s'enfuit et se fait embaucher comme palefrenière chez le Roi Eram


Quand les nobles chevaliers rapportent le trésor volé à une dragonne, c'est à elle, Maître des Etables de s'occuper du bébé dragon, inoffencif, et déjà favori de la petite Princesse Amory. Cette dernière le nomme Precious, mais le petit dragon est très vite renommé Ember.

Sauf qu'il n'est jamais bon de se mêler des affaires des dragons, surtout quand on est égoïste et qu'on manque de compassion ; un dragon n'est pas un jouet, ni un animal de compagnie, et toute la famille royale va l'apprendre à ses dépends.

 

J'ai adoré ce conte. En quelques mots, l'auteur sait créer un univers, nous attacher à ceux qui y vivent. J'ai frémi avec la narratrice quand elle voit le pauvre dragon se faire torturer ; j'ai failli pleurer quand elle d'apprête à tuer la pauvre bête. Il y a quelque chose de profondément tragique dans ce qui unit cette jeune femme et cet animal spectaculaire, et dangereux.

 

J'ai très envie maintenant de lire des romans écris par elle : son univers est si merveilleux que je veux y passer des heures !

 

Lu en VO !LireEnVo.jpg

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Janvier 2013

Lecture commune approximative : Imposture, de Benjamin Markovits, avec George

 

9 Janvier 2013

Lecture commune : Silvia's lovers, de Gaskel, avec Titine

 

20 Janvier 2013

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Février 2013

Lecture commune : La fausse maîtresse, de Balzac, avec Marie

 

4 Mars 2013

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Mars 2013

Lecture commune : The scarlett letter, de Nathaniel Hawthorne, avec Noctenbule et Titine

 

Mars 2013

Lecture commune : Quelle époque !, de Trollope, avec Adalana, Shelbylee, Maggie et Titine

 

Avril 2013

Lecture commune : Les vagues, de Virginia Woolf, avec Cléanthe , Anis et Titine


21 Juin 2013

Lecture Commune : Petite soeur, mon amour, avec Valérie

 

 Juin 2013

Lecture de L'Argent, d'Emile Zola dans le cadre du défi On a une relation comme ça, Emile Zola et moi

 

 Juillet 2013

Lecture de La débâcle, d'Emile Zola dans le cadre du défi On a une relation comme ça, Emile Zola et moi

 

 Août 2013

Lecture de Le Docteur Pascal, d'Emile Zola dans le cadre du défi On a une relation comme ça, Emile Zola et moi

 

7 Novembre 2013

Lecture de Le dernier Homme de Camus, dans le cadre du défi Albert Camus

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